tag:blogger.com,1999:blog-71842543079583427772024-03-05T17:54:23.181+01:00AFRIQUES en LUTTEBlog du groupe de travail "Afriques" du NPADanhttp://www.blogger.com/profile/00428420768493984979noreply@blogger.comBlogger334125tag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-751983494878549272010-04-13T23:01:00.005+02:002010-04-13T23:28:50.492+02:00Nouveau site Afriques en Lutte.<div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-size:100%;" ><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size:180%;">V</span><span style="font-size:180%;">ous pouvez désormais consulter les derniers bulletins et articles du groupe de travail Afriques sur le site : </span></span></span><br /></div><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-size:100%;" ><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-size:100%;" ><span style="font-size:180%;"><a style="font-weight: bold;" href="http://www.afriquesenlutte.org/">http://www.afriquesenlutte.org/</a></span></span><br /></div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-6435577495637178232009-12-11T19:38:00.000+01:002009-12-11T19:42:34.618+01:00Déclaration du Parti SADI : A propos de l’avion suspect ayant atterri dans le Nord du Mali à Tarkint dans le cercle de BouremLes autorités maliennes continuent de garder le silence devant les évidences et les révélations accablantes confirmées par un responsable régional de l’Office de l’ONU basé à Dakar selon lesquelles, un Boeing en provenance du Venezuela a débarqué le 05 novembre 2009 de la cocaïne dans la Commune rurale de Tarkint, cercle de Bourem. <br />Selon le responsable de l’Office de l’ONU, le Boeing qui est parti du Venezuela a atterri sur une piste artisanale près du village de Tarkint à 150 Km au Nord Est de Gao, avant de décharger des tonnes de Cocaïne et d’autres produits illicites.<br />L’appareil a voulu décoller, mais a connu des ennuis techniques et s’est écrasé juste après son décollage obligeant ses occupants (sortis indemnes) à y mettre le feu pour faire disparaître toute trace compromettante et prendre ensuite la poudre d’escampette sans être inquiétés.<br />Ces révélations viennent confirmer le fait que notre pays devient progressivement une véritable tête de pont dans le dispositif de montage et de contrôle de nouvelles routes d’importation et d’exportation créés par les cartels de la drogue pour envahir de manière massive les marchés européens, américains et asiatique, réorganiser les marchés locaux de redistribution des stupéfiants, enraciner les gangs locaux, infiltrer l’appareil d’Etat en y construisant des réseaux de protection insoupçonnés et en organisant de manière méthodique des circuits de blanchiment grâce à la complicité de certaines banques et de certains agents chargés de la répression.<br />Ce travail de pénétration des cartels de la drogue dans notre pays ne peut se faire sans des complicités de haut niveau dans les sphères de la défense et de la sécurité nationale. Cette situation rappelle dangereusement les exemples dramatiques de la Guinée Bissau et de la Guinée Conakry devenus pratiquement des narco-Etats.<br />Les narco trafiquants et leurs complices ont pour ambition essentielle la main mise sur l’appareil d’Etat des pays du tiers monde. La mal gouvernance, l’impunité, la corruption économique et politique, la recherche effrénée de l’argent et du pouvoir qui caractérisent les dirigeants actuels de notre pays constituent aujourd’hui les causes essentielles de la pénétration du narco trafic.<br />Mais Il y’a aussi et surtout l’absence d’une réelle volonté politique de l’Etat, sa faiblesse structurelle et organique dans la lutte contre le crime organisé, la connexion de plus en plus ouverte entre certains éléments de l’Etat qui ont pour mission de garantir la conscience morale de la nation contre la corruption avec les criminels de tout acabit, le règne de l’impunité et de l’irresponsabilité, la dérive de la justice et son instrumentalisation par les seigneurs du crime.<br />S’y ajoute le phénomène de la mondialisation qui a permis aux différentes mafias de rehausser leur niveau de préparation dans les opérations financières grâce à la technologie en matière informatique, la libéralisation du commerce mondial, la transmission d’informations par Internet…<br />Devant cette situation, le Parti SADI :<br /> Demande aux autorités maliennes de rompre le silence qu’elles observent depuis la révélation de cette ténébreuse affaire qui porte un sérieux coup à la réputation et à la crédibilité du Gouvernement du Président Amadou Touré qui s’est toujours accoutumé à la politique de l’Autruche pour marquer son embarras et sa gêne devant les scandales qui se multiplient dans le pays ;<br /> Exige la constitution d’une Commission d’enquête parlementaire pour élucider les zones d’ombre de cette affaire rocambolesque et donner de larges informations à notre peuple qui a besoin de savoir ce qui s’est réellement passé.<br />Cette commission doit situer les responsabilités de tous ceux qui sont chargés de la défense et la sécurité de notre pays et prendre des mesures à la dimension de la violation de notre territoire, de notre dignité et de notre quiétude. Il ne fait aucun doute que mener une opération de cette envergure et près d’une localité où se trouve un important cantonnement de la Gendarmerie Nationale, les trafiquants ont bénéficié de complicités.<br /> Appelle le Gouvernement à engager une réflexion profonde pour définir une stratégie claire au plan national dans la lutte contre le narcotrafic afin de préserver et garantir une vie saine et un avenir meilleur à notre jeunesse qui aura pour mission de conduire les destinées de notre pays.<br />Bamako le 25 novembre 2009 Le Bureau National<br />Le Secrétaire à la Communication<br />Nouhoum Keita<br />27 Novembre 2009.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-59446132766639925152009-10-17T15:27:00.004+02:002009-10-17T15:52:45.185+02:00Les racines féodale et Françafricaine de la bourgeoisie semi-coloniale africaine<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhWtu9ka4jYmNxcyY69u93FN0qE_6zdHKBzWhQRp-uDjOn8bYLprmeAK8W-mM2J-AvFfetvIsiG-FR_cYFgtF5HsBH3VCpP0jhFMUr0b0eSLe7Zww0JIP1tRtgs_XZajB4mVU9ucqxRUiE/s1600-h/Drapeau+france+Afrique.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 107px; height: 108px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhWtu9ka4jYmNxcyY69u93FN0qE_6zdHKBzWhQRp-uDjOn8bYLprmeAK8W-mM2J-AvFfetvIsiG-FR_cYFgtF5HsBH3VCpP0jhFMUr0b0eSLe7Zww0JIP1tRtgs_XZajB4mVU9ucqxRUiE/s400/Drapeau+france+Afrique.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5393560869552729522" /></a><br /><br />Ferñent / M.T.P-S<br />Ferñent / Mouvement des Travailleurs Panafricains-Sénégal<br />« Union libre des peuples libres d’Afrique. Solidarité internationaliste des travailleurs »<br />Téléphone 77.371.97.49. Email : fernentmtps@yahoo.fr<br /><br />Beaucoup s’étonnent de la tendance actuelle à la monarchisation des pouvoirs africains. Les fils Eyadéma, Bongo, Khadafi, Wade illustrent cette tendance à la préservation du pouvoir au sein d’une famille non plus seulement politique mais biologique. Il s’agit ici d’un greffe féodale, celle de l’ancien régime Africain d’avant la colonisation, sur le nouveau régime semi-colonial Françafricain issu du régime colonial lui même. Les bourgeoisies semi-coloniales Africaines ont lié leur sort à la domination impérialiste et donc de dictatures militaires et civiles des années 60/70/80, elles vont s’intégrer et s’adapter à la nouvelle restructuration multipartiste impulsée à la fin des années 80 suite aux « conférences nationales ». La particularité de cette ère multipartiste réside dans le fait qu’elle a été la conséquence politique du triomphe de la pensée unique libérale, celle des plans d’ajustement structurel, celle de la dévaluation des monnaies nationales, notamment du franc cfa et des privatisations qui se poursuivent encore aujourd’hui du patrimoine économique national. Un des graves effets du triomphe du libéralisme a été la grave dépolitisation d’une partie de la jeunesse africaine universitaire, individualisée, affairiste et dépouillée de tous sentiments patriotiques, dont les fils Eyadéma, Bongo, Wade sont les purs produits caricaturaux. Il n’échappera pas ainsi à l’observateur attentif que la monarchisation Wadiste en cours est consécutive à la fois de ce bradage des biens nationaux et de celui en cours des terres urbaines et rurales. S’approprier le pays en se donnant le droit de vendre les terres est une caractéristique de la bourgeoisie Françafricaine dont la base sociale est à la fois féodale, ethnique ou religieuse et capitaliste. Il existe même une alliance panafricaine de cette bourgeoisie aux contours idéologiques et économiques Françafricains qui se soutiennent mutuellement. C’est le cas selon certaines sources entre les fils Eyadéma, Bongo et Wade, etc,. L’impérialisme Français a manifestement choisi d’intégrer ce panafricanisme féodalo-bourgeois monarchisant dans sa stratégie de préservation du pré-carré Françafricain complément du dispositif qui consiste à intervenir militairement pour imposer ses proconsuls comme au Tchad ou à organiser des putschs électoraux comme au Niger (AREVA) et au Gabon (Total). L’expérience ratée d’une succession politique Françafricaine à l’Ivoirienne qui a conduit à la séparation de fait du pays en zones contrôlées par le pouvoir issu des urnes et par les ‘rebelles’ avec à la clef l’intervention militaire Française contre le pouvoir légal est certainement un facteur explicatif de l’évolution vers la monarchisation Françafricaine en cours. C’est là un nouvel arsenal de l’impérialisme Français pour préserver sa sphère de domination semi-coloniale en Afrique. <br /><br />Par DIAGNE Fodé Roland, membre de Ferñent / Mouvement des Travailleurs Panafricains – SénégalUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-82185026041730449722009-10-16T19:43:00.002+02:002009-10-16T19:48:56.289+02:00Le Parti SADI ( Mali ) à propos de la Situation en Guinée<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqWIb3Zl_SDYkpF-Nj-YIkg7fS4UHCfuUxUQS6Jzj_qkEvgrQIO0FUKxrxaqnBT3-3GaokIKTIKmAjH5vBzMAqvh28lrT0yZPZcLDTqdCeVe-93QXHAmOscun9FSx8h8VUrDmhCgZeJR-O/s1600-h/mali.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 128px; height: 91px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqWIb3Zl_SDYkpF-Nj-YIkg7fS4UHCfuUxUQS6Jzj_qkEvgrQIO0FUKxrxaqnBT3-3GaokIKTIKmAjH5vBzMAqvh28lrT0yZPZcLDTqdCeVe-93QXHAmOscun9FSx8h8VUrDmhCgZeJR-O/s400/mali.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5393256167462024674" /></a><br /><br />Le 28 septembre 2009, une manifestation des partis politiques d’opposition dans le principal stade de Conakry s’est terminée dans un effroyable bain de sang avec plusieurs dizaines de morts et plus d’un millier de blessés. <br />Le Parti SADI condamne avec vigueur cette tragédie du 28 septembre qui traduit le manque d’imagination et d’intelligence des dirigeants du CNDD et leur incapacité notoire à mener une transition démocratique dont la tâche fondamentale et essentielle doit consister à poser les bases d’un nouvel Etat, à construire une nouvelle perspective politique de changement pour penser les blessures et les traumatismes d’un peuple réduit au silence et à la misère.<br />Pour le Parti SADI, cette situation est aussi le résultat des ingérences extérieures notamment celle de la France sur fond de manupulation grotesque et d’instrumentalisation de certains acteurs politiques guinéens et des médias occidentaux. Les propos tenus par le Ministre Français des Affaires Etrangères dimanche sur des chaînes de télévisons françaises appellant à une intervention internationale en Guinée sont révélateurs de l’attitude de la France dans la crise politique que vit ce pays. <br />Après avoir usé de tous les superlatifs possibles pour qualifier les horreurs du régime le 28 septembre dernier, qui dépasseraient celles de Idi Amin Daddah en Ouganda ou de Pinochet dans un stade de Santiago au Chili en 1973, Bernard Kouchner a décrété avec fracas qu’il « n’est plus possible de travailler avec la junte » multipliant au passage des propos mensongers et invraisemblables pour émouvoir l’opinion publique française et justifier une intervention armée. <br />Ce dont la Guinée a besoin en ces moments douloureux, c’est l’ouverture du dialogue, de négociations crédibles pour arriver à dessiner les contours d’une transition démocratique avec les forces politiques, militaires, syndicales et sociales du pays. La CEDEAO en désignant le Président Blaise Compaoré comme Médiateur, a compris cette urgence.<br />Sinon comment comprendre que la France affiche publiquement son hostilité et son rejet de la candidature d’un putchiste en Guinée alors qu’elle a soutenu celle du Général Abdel Aziz en Mauritanie lequel a même bénéficié des « conseils » du Premier Secrétaire de l’ambassade de France à Nouakchott Jean Michel Antonna ? Où était Bernard Kouchner quand la soldatesque de Idriss Deby profitait de la rentrée de la rébellion à N’Djamena et de l’appui de l’armée française à son pouvoir moribond pour organiser froidement l’élimination de ses opposants ? A ce jour on n’a toujours pas les nouvelles d’un opposant tchadien dont les témoignages ont établi qu’il a été enlevé par les éléments de la garde rapprochée de Deby. <br />Quelle a été l’attitude de la France au Togo, au Gabon au Congo-Brazaville où les pouvoirs se constituent comme des patrimoines familiaux et où les opposants sont réduits au silence et où le jeu politique dans ces pays est verrouillé et sans possibilité de changement pacifique et crédible à travers les urnes?<br />Que signifie la nouvelle politique de « rupture » tapageusement exprimée par Nicolas Sarkozy lorsque les entreprises françaises sont mises sur orbite par ces régimes moribonds et corrompus comme gage de fidélité ? AREVA au Niger, Elf au Gabon, Vincent Bolloré ami du Président qui obtient la gestion du Port de Pointe Noire l’unique port maritime du Congo-Brazaville et porte d’entrée de l’Afrique Centrale. Ce Bolloré lorgne à présent du côté du Chemin de Fer Congo Océan ! <br />Le Parti SADI exprime son adhésion à la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale pour situer les responsabilités des évènements du 28 septembre à Conakry.<br />Exprime sa sympathie et sa compassion aux familles des victimes ainsi qu’aux blessés de ces évènements malheureux. <br />Exprime son soutien à une solution politique et diplomatique de la crise qui préserve la paix civile en Guinée et qui pose les fondements d’une stabilité politique et institutionnelle en dehors des schémas néocoloniaux et paternalistes.<br /> Bamako le 5 octobre 2009<br />Le Bureau NationalUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-18019689465073535382009-10-07T19:10:00.002+02:002009-10-07T19:17:00.845+02:00La Guinée dans la tourmente<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjl4Do8o6PpfBfXs_Q8B8Tigh8XINXUR_utxk-NsRZjSFO4cgEB7hlxGz9y7OdapkIvgmB277VMflDHscI6u6sVYGgCGVtGb0TE4esaLAk_FA8hVbE8Xq-MKDFF4S6RAkcET9ZtXJBk9Hi/s1600-h/guin%C3%A9e.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 130px; height: 88px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjl4Do8o6PpfBfXs_Q8B8Tigh8XINXUR_utxk-NsRZjSFO4cgEB7hlxGz9y7OdapkIvgmB277VMflDHscI6u6sVYGgCGVtGb0TE4esaLAk_FA8hVbE8Xq-MKDFF4S6RAkcET9ZtXJBk9Hi/s400/guin%C3%A9e.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389908247094502114" /></a><br />Les massacres perpétrés par une armée au service de la dictature de Dadis Camara, lundi 28 Septembre 2009 à Conakry, créent une situation politique nouvelle. Les forces vives, qui regroupent partis d’opposition et syndicats, refusent désormais toutes solutions qui intégreraient, de quelque manière que ce soit, la junte militaire, mais cette dernière n’entend pas laisser le pouvoir. Cette situation ouvre une ère d’instabilité en Guinée<br />A la mort de Lansana Conté, le 23 décembre 2008, la prise du pouvoir par Dadis Camara, a été appréciée de façon contradictoire à l’intérieur et à l’extérieur du pays.<br />A l’extérieur, un jugement négatif prévaut. L’Union Africaine suspend la Guinée de son organisation le 29 décembre, la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) fait de même quelques jours après lors de son sommet extraordinaire à Abuja, le 10 janvier 2009. L’Europe voit cette prise de pouvoir avec méfiance, tout comme les USA qui menacent de suspendre leur aide. Au niveau international, on considère qu’il y a une rupture constitutionnelle. En effet, la Loi prévoit que c’est au Président de l’Assemblée Nationale de succéder au Président de la République et d’organiser les élections dans les 60 jours qui suivent la vacance du pouvoir. Rapidement se mettra en place un Groupe de contact international afin de pousser la junte militaire à rendre rapidement le pouvoir aux civils en organisant des élections libres et démocratiques.<br /><br />En Guinée, l’arrivé de Dadis Camara au pouvoir avait représenté un espoir. Les populations brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Fini le règne du mensonge, bienvenue a Obama junior ! », « 15 ans, 15 000 francs (guinéens) le sac de riz ! » . Cet état d’esprit se reflétait dans les premières déclarations des organisations guinéennes. Il n’y avait aucune condamnation des partis politiques d’opposition rassemblés dans la -coalition des forces vives pour le changement- et -l’alliance nationale pour l’alternance démocratique- qui déclaraient : « Les partis signataires invitent vivement le CNDD à mettre d'urgence en place une structure gouvernementale qui réponde aux aspirations profondes du peuple de Guinée » . <br />Les organisations syndicales n’étaient pas en reste. Rabiatou Diallo, Secrétaire général de la CNTG faisait une appréciation positive du coup d’état « Il faut se féliciter, car mieux vaut tard que jamais. L’intercentrale avait lutté pour le changement. Et tous les points évoqués par l’armée aujourd’hui, tout le peuple et le monde entier savent que ces points figurent dans les revendications de l’intercentrale. Nous avons prôné ce changement. Si l’armée prend aujourd’hui le pouvoir et essaye d’aller vers ce changement, on ne peut que s’en réjouir.. » Et la société civile jugeait : « Nous pensons qu'il y a là une vraie occasion d'ouvrir le dialogue national et de reconstruire notre pays » De toutes les organisations guinéennes, certaines positions étaient plus prudentes que d’autres, mais toutes rejetaient la solution constitutionnelle. D’abord le mandat de l’Assemblée Nationale était terminé depuis septembre 2007, et donc son Président Aboubacar Somparé ne pouvait légalement assurer la transition, mais surtout, confier le gouvernement de transition à Somparé revenait à donner le pouvoir à un proche de la dictature de Lansana Conté.<br /><br />Les discours de Dadis Camara avaient entretenus pendant quelques mois l’état de grâce ; il parlait de lutte contre la corruption, contre le trafic de drogue et contre ceux qui pillaient le pays et affamaient les populations. Il apparaissait dans des émissions de télé faisant avouer aux anciens dignitaires du régime leurs forfaitures. Lors des premiers jours de son coup d’état, il s’était engagé, au nom de toute la junte, à rendre le pouvoir aux civils, à instaurer la démocratie et à faire en sorte qu’aucun des membres de la junte ne puisse se présenter aux élections présidentielles.<br />Ces annonces semblaient ouvrir la voie à une démocratisation du pays où Camara aurait joué un rôle de juge et d’arbitre dans les élections garantissant ainsi la sincérité du scrutin.<br />Mais hélas, un autre scénario s’est produit qui entre dans la logique du rôle que l’armée joue dans ce pays.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">L’héritage de Sékou Touré</span><br /><br />La Guinée, conduite par Sékou Touré, était le seul pays qui avait obtenu son indépendance en 1958 contre la volonté de la France. Celle-ci cessa ses relations diplomatiques en 1965 et n’eut de cesse, du moins au début, que de déstabiliser le régime, comme l’illustre la tentative de débarquement d’exilés guinéens, appuyés par les portugais, ou par des tentatives de meurtre. Cela poussa Sékou Touré à soutenir une armée, comme socle de son pouvoir, à organiser des purges qui feront des dizaines de milliers de morts ceci dans le but de prévenir des vrais et des faux complots et à se rapprocher du bloc soviétique qui ne sera pas un exemple en matière de respect des droits humains.<br />Le successeur de Sékou Touré, Lansana Conté, lui-même colonel, arriva au pouvoir en 1984 par un coup d’état en installant un conseil militaire et proclama la rupture avec le régime précédent.<br />Lansana Conté s’appuyait sur l’armée mais fut confronté à des tentatives de coup d’état ou de mutineries. Conscient qu’en perdant l’appui de l’armée, il perdait le pouvoir, il accepta les exigences des militaires. L’état subventionnait 90 % du prix du riz pour les soldats, les promotions d’officiers étaient largement octroyées au point de se retrouver à un ratio d’un officier pour trois soldats (alors qu’en moyenne, dans les autres armées, le ratio est de un pour dix. ) et surtout il assurait l’impunité aux soldats.<br /><br />En 2006, puis en janvier/février 2007, les différents corps de l’armée menèrent une répression sanglante des manifestations qui avaient lieu dans tout le pays ; on déplora plus d’une centaine de morts ainsi que 1500 blessés. Beaucoup de témoignages firent état de soldats débusquant des gamins cachés pour les exécuter de sang froid. Ils n’hésitèrent pas à saccager la bourse du travail et molester les dirigeants syndicaux.<br /><br />En 2008 ce furent les militaires qui descendirent dans les rues de la capitale avec leurs armes tirant sur la foule et occasionnant une centaine de blessés. Une fois leurs revendications acceptées, notamment celle pour un rappel de salaire de 1140 dollars, ils matèrent avec férocité des policiers qui tentaient de les imiter. Sous la direction de Pivi Coplan, ils tuèrent deux policiers et pillèrent le camp de police du quartier Cameroun de Conakry, volant mobiliers et appareils ménagers. Pivi Coplan que l’on retrouvera au côté de Dadis Camara dans la junte.<br />Ce fut une armée déliquescente, corrompue avec des comportements de milice qui vivait sur le dos des populations, mais qui bénéficiait de la coopération avec l’armée française jusqu’au massacre du 28 novembre. <br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Une situation délétère<br /></span><br />Il est difficilement compréhensible que Dadis Camara, avec sa junte militaire, puisse être acclamé alors qu’un an auparavant cette même armée faisait plus d’une centaine de mort lors de la grève générale de 2007, sauf a accepter le désarroi d’un peuple qui n’a aucune autre alternative.<br />Car la force de Dadis Camara était de se présenter comme l’homme qui allait tout changer et sauver le pays. Certes, il aurait été plus crédible si le coup d’état avait eu lieu au moment de la répression contre les masses par un régime finissant aux abois. Dadis Camara aura été jusqu’au bout un fidèle de la dictature de Lansana Conté et a joué les négociateurs lors des dernières mutineries. D’ailleurs à aucun moment il n’a critiqué le dictateur, estimant qu’il était seulement mal entouré et mal conseillé.<br /><br />Après la mort de Lansana Conté, une course de vitesse s’est engagée entre, d’un coté le clan de l’ancien dictateur représenté par le Général Diarra Camara (chef d’Etat Major), le vice-amiral Ali Daffé (ancien chef d’état-major de la marine nationale) et son adjoint, le contre-amiral Fassiriman Traoré et, de l’autre côté, par le capitaine Dadis Camara, Pivi Coplan et Sekouba Konaté. La victoire de Dadis Camara tient au rôle qu’il avait joué comme porte parole des soldats lors des mutineries. Cette popularité lui avait permis de regrouper une armée qui connaissait en son sein de multiples divisions s’ordonnant autour des grades, des corps d’affectation ainsi que sur des questions d’appartenance communautaire. Camara s’est affronté à la plupart des généraux, dont une vingtaine fut mise à la retraite. Ce qui lui avait permis de bénéficier du soutien des officiers qui voyaient là une occasion de passer officiers supérieurs et du soutien de la troupe qui a toujours suspecté les généraux de détourner une partie des leurs soldes. <br /><br />La faiblesse des partis politiques est patente en Guinée ; la plupart de ces organisations représentent plus une communauté qu’une idéologie avec un programme clairement établi. L’absence de crédibilité s’est révélée lorsqu’il a fallu opposer un front commun à la junte. Ils ont été incapables de s’unir pour présenter une alternative crédible de transition démocratique. <br />Les seules organisations qui sont audibles et combatives et qui représentent l’ensemble des populations, dans leur diversité d’origine, sont les organisations syndicales. Elles ont réussi à mener, dans des conditions très difficiles, des grèves générales unifiant l’ensemble de la population sur des revendications visant à améliorer des conditions de vie extrêmement précaires, mais aussi des revendications politique contre la corruption et pour la défense des libertés. La Guinée, qui est pourtant un pays riche en minerai, notamment bauxite, fer et or et qui possède un accès à la mer, est classé 160e sur 174 pour l’indice de développement humain et l’espérance de vie est de 56 ans ! <br /><br /><span style="font-weight:bold;">Le 28 septembre le tournant</span><br /><br />Après quelques mois, les militaires de la junte s’étaient confortablement installés au pouvoir, détournant les fonds publics à leur profit, plaçant leurs hommes de confiance dans les principaux postes. Dadis Camara, de manière de plus en plus explicite, préparait sa candidature pour l’élection présidentielle en interdisant tous les rassemblements de l’opposition, autorisant seulement les activités politiques de ses seuls partisans autour du mouvement DDR (Dadis doit rester)<br />C’est contre cette dérive que l’opposition a appelé à un meeting au plus grand stade de Conakry. L’armée est intervenue, conduite par le ministre de la Sécurité et l’aide de camp de Camara, le lieutenant Toumba, en tirant, à bout portant, sur les manifestants, en violant les femmes et en tabassant les dirigeants de l’opposition. Beaucoup de témoins font mention de la présence de miliciens du Liberia. A ce jour il est fait état de 157 morts et de milliers de blessés.<br />Ce massacre perpétré sera un tournant pour le pays. Il décrédibilise, pour longtemps, les militaires qui se prétendaient sauveurs du pays. L’attitude de Camara a démontré qu’il n’y avait rien à attendre de cette armée et que son comportement brutal vis-à-vis de la population n’était pas seulement une question de dirigeants ou bien de circonstances. Dans sa pitoyable tentative pour se dédouaner, Camara pointe une vérité : l’armée devient incontrôlable, mais seulement il oublie de dire qu’il en a été largement responsable en ayant favorisé une politique d’impunité. En effet, l’association Human Right Watch avait déjà averti le chef de l’Etat, en avril dernier, des nombreuses exactions de soldats allant de l’extorsion de fond à des crimes bien plus graves comme le viol. Dans tous les cas aucune action judiciaire n’a été menée à l’encontre des soldats fautifs. Dadis Camara a aussi intégré des centaines d’homme de la région dite des forêts, à la frontière du Libéria dont il est issu accentuant ainsi encore plus la déliquescence de l’armée.<br /><br />Aujourd’hui, l’opposition est unie pour refuser toute union nationale avec la junte et exiger son départ ; elle appelle également à une intervention extérieure armée qui protégerait la population de son armée. Cette exigence est largement partagée, cependant elle pose plus de problèmes qu’elle n’en règle.<br /><br />Il est peu probable que les pays occidentaux l’acceptent. De plus leurs interventions n’ont jamais réussi à régler quoique ce soit, comme l’attestent les récents exemples du Darfour ou même de la République Démocratique du Congo où les libertés et les respects des droits humains sont gravement remis en cause. Une participation de la France, à cette force, aurait quelque chose d’inconvenant, elle qui a maintenu pendant des décennies une relation étroite avec l’armée Guinéenne<br /><br />L’autre solution, qui serait une intervention d’une force africaine, peut aboutir dans un face à face qui risquerait de dégénérer et dont la population ferait une fois de plus les frais. Les expériences de l’ECOMOG (force armée de paix de la CEDEAO) dans les années 2000 au Libéria et en Sierra Leone, montrent de graves violations des droits humains, y compris sur les populations civiles, dont se sont rendus coupables ces soldats de l’ECOMOG. Et en Guinée-Bissau cette dernière n’a pas empêché le coup d’état militaire. L’exemple des Comores, où des troupes de l’Union Africaine sont intervenues contre le coup d’état de Mohamed Bacar n’est pas probant car l’armée à Anjouan était, en nombre et en armement, infiniment inférieure à celle de Guinée.<br />Une intervention armée des forces africaines créerait une situation de guerre. Il existe un vrai risque que Dadis Camara, avec une partie de l’armée renforcée de miliciens libérien du LURD, se réfugie dans la région de la Guinée forestière et mène une guerre civile. Cette situation serait peu propice aux luttes et au contrôle des populations sur la structure de pouvoir de transition qui serait mis en place.<br /><br />Reste que la construction d’une mobilisation populaire, en profondeur, demeure la solution la plus crédible qui permettrait aux populations de conforter leur unité au-delà des communautés et de préparer une alternative politique et sociale qui tiendrait compte de ses besoins immédiats. Les guinéens, notamment avec leurs organisations syndicales, mais aussi avec les structures locales rassemblant les jeunes, les femmes, les paysans, etc… seraient des points d’appui dans cette lutte. <br /><br />Plus qu’une intervention militaire, la lutte de tout un peuple peut, par le rapport de force créé ainsi que par des pressions internationales, enrayer les actions de l’armée.<br />Déjà en 2007 lors de la grève générale certaines villes n’avaient encouru aucune répression des manifestions, non que les forces armées soient plus démocrates ou plus humanistes, mais simplement parce que les soldats avaient reçu des menaces de représailles suffisamment explicites pour que les soldats s’abstiennent de toutes violences. <br /><br />Notre solidarité participe au rapport de force en faveur des populations. La lutte doit être menée pour parvenir à l’isolement international de la junte, jusqu'à son départ. L’exigence de la libération des prisonniers lors des manifestions du 28 septembre. La création d’une commission d’enquête.<br />La structuration syndicale, importante en Guinée, doit permettre des parrainages, des jumelages avec les syndicats des autres pays. Il faut œuvrer dans ce sens.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Paul Martial</span><br /><br />Le 04/10/09Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-43741069295135818292009-09-30T22:07:00.002+02:002009-09-30T22:13:48.905+02:00Guinée: Communiqué du NPA. Répression sanglante en Guinée Conakry.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMYyuGFAvnlVK7FLy6_mw8QCAoyK81HFg3y7ZHdOZH5TT2gH8D1qfVez3VV4MOHR1HNkg8mZx-WDqN_9GDpebp4j5ol8LZxVLrWLXOFQaijpGCsYdYK967Y3MPCzEGl9NgCQKrAERwpHEH/s1600-h/logo+NPA.png"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 98px; height: 165px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMYyuGFAvnlVK7FLy6_mw8QCAoyK81HFg3y7ZHdOZH5TT2gH8D1qfVez3VV4MOHR1HNkg8mZx-WDqN_9GDpebp4j5ol8LZxVLrWLXOFQaijpGCsYdYK967Y3MPCzEGl9NgCQKrAERwpHEH/s400/logo+NPA.png" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5387356196885875842" /></a><br />L'armée s’est rendue coupable d’un véritable carnage, lundi 28 septembre, à l'encontre des manifestants qui exigeaient que le putschiste Dadis Camara, soutenu par P. Balkany grand ami de N. Sarkozy, tienne sa parole et s’abstienne de briguer un mandat présidentiel. Plus d’une centaine de morts et plus d'un millier de blessés : c'est le terrible bilan d'une répression impitoyable.<br /><br />Le dirigeant de la junte militaire, Dadis Camara, qui ose parler de «bousculade», a pris le pouvoir le 23 décembre 2008 juste après la mort du Lansana Conté. Il s’était présenté comme l’«homme providentiel» pour la Guinée, expliquant que sa prise du pouvoir était motivée par la volonté d’éviter une guerre civile entre les différentes ethnies qui peuplent la Guinée. Depuis, de virtuel sauveur, Dadis Camara s’est transformé en réel saigneur de son peuple, que ce soit, en retardant sans arrêt le processus de transition démocratique et en menant une politique de plus en plus autoritaire, ou, aujourd’hui, en utilisant l’armée pour réprimer des manifestations populaires.<br /><br />Le NPA soutient toutes les initiatives et propositions des organisations progressistes et démocratiques, s'opposant au régime autoritaire de Dadis Camara, comme le démantèlement de la garde présidentielle, la mise en place d'une commission d'enquête et d'élections libres et démocratiques.<br /><br />Montreuil le 29/09/09.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-63876314103343517682009-09-05T17:43:00.002+02:002009-09-05T17:48:14.610+02:00Gabon: Communiqué du NPA<span style="font-weight:bold;">Mascarade électorale au Gabon.</span><br /><br />Après moult tergiversations et retards, Ali Bongo, le fils du dictateur défunt, a été déclaré élu président de la république par la commission électorale nationale.<br /><br />La présence renforcée de l'armée dans les rues de Libreville ces derniers jours et la répression violente des partisans d'autres candidats avant l'annonce même des résultats laissaient deviner le résultat final.<br /><br />De nombreux témoignages font état de très nombreuses irrégularités et falsifications conduisant à remettre en question la validité des résultats.<br /><br />La réaction indignée, les protestations et manifestations de nombreux gabonais témoignent d'une lassitude et d'un rejet vis-à-vis d'un clan politique symbole de la Françafrique.<br /><br />N'oublions pas qu'une plainte déposée en France sur « les biens mal acquis » concerne également Ali Bongo.<br /><br />Et de fait, malgré les dénégations du gouvernement français, le fils d'Omar Bongo a bien été soutenu en sous-main par le gouvernement Fillon, sans doute au nom des intérêts économiques profonds qui font du Gabon un réservoir de ressources naturelles et de profits pour les entreprises françaises, en premier lieu Total.<br /><br />Pour le NPA, l'élection qui vient de se dérouler n'est qu'une mascarade électorale. C'est pourquoi, il soutient les mobilisations des gabonais contre un coup d'état électoral qui a confisqué les aspirations à choix démocratique après 40 ans de dictature d'Omar Bongo.<br /><br />Le 4 septembre 2009.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-44542191220728289252009-09-02T19:57:00.003+02:002009-09-02T20:03:34.496+02:00Sénégal: Déclaration de Yoonu Askan WiYOONU ASKAN WI /Mouvement pour l’Autonomie Populaire<br />Permanence nationale : HLM Grand Yoff, villa n°218, Dakar<br />Site Web : www.yoonuaskanwi.org<br />E-mail : yawdpn@yoonuaskanwi.org<br /><br /> <br /><span style="font-weight:bold;">DECLARATION DU SECRETARIAT DE YOONU ASKAN WI :</span><br /><span style="font-weight:bold;">LEURS VACANCES, NOTRE CALVAIRE</span><br /><br />Est il acceptable, pour un Etat organisé et responsable, de laisser pourrir des conflits potentiellement explosifs, dans le laxisme voire le mépris et le pilotage à vue, jusqu’à en arriver à faire fermer une radio et une télévision, WAL FADJ’RI en l’occurrence, qui contribuent indéniablement à la création d’emplois et à l’effectivité du droit du citoyen à l’information ? Quitte pour cet Etat à se dédire en prenant une décision de justice, pour ensuite ordonner le contraire par une autre décision de justice, dans l’espace de moins d’une semaine ? Quand l’incompétence et la déliquescence règnent au plus haut sommet de l’Etat, gouvernance rime inévitablement avec incohérence. Souvenons- nous : est- il supportable de voir des artistes illustres finir leur vie dans le dénuement, la maladie et la misère, à l’image de Pape SECK, Aminta FALL, Nduaga MBAYE, Laba SOSEH, Makhourédia GUEYE et tant d’autres ? Les artistes sont des travailleurs culturels, c'est-à-dire aussi des milliers et des milliers de travailleurs tout court. Les droits d’auteur représentent en quelque sorte le salaire différé des artistes, qui doivent pouvoir vivre des fruits de leur création. La nation entière leur doit une reconnaissance méritée, ces ambassadeurs qui contribuent dignement à assurer le rayonnement du Sénégal un peu partout à travers le monde. Respecter les droits d’auteur et les payer aux artistes relève du principe, de la justice et du bon sens. <br /><br />Est- il aussi acceptable que dans un Etat qui se dit de droit, les travailleuses et travailleurs d’AFRICAMER puissent rester 49 mois sans être payés par un employeur, qui se prévaut de protections au plus haut sommet pour agir ainsi impunément ? Est- il acceptable qu’un journaliste, Abdou Latif GUEYE, reçoive des menaces de mort parce que simplement, dans le respect des règles d’éthique et de déontologie de sa profession, il a ‘’osé’’ révéler, au nom du combat citoyen pour la transparence et la gestion vertueuse des deniers publics, les vérités qu’il fallait sur les « contes et mécomptes de l’ANOCI », ce gouffre à milliards d’agence, dirigée par le fils du Président de la République et ci devant Ministre d’Etat ? ‘’Wiiri wiiri jaari ndaari’’, Monsieur Karim WADE n’échappera pas : aujourd’hui ou demain, il rendra obligatoirement des comptes au peuple sénégalais. Par ailleurs, sauf à confondre l’Etat avec la personne des autorités, signe d’un totalitarisme rampant, est- il acceptable de convoquer des journalistes à la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour avoir écrit que des filles de ministres seraient mêlées à une banale affaire privée de coups et blessures portée devant le tribunal, alors qu’un simple démenti dans le même journal aurait amplement suffi si besoin était ? <br /><br />Il faut le dire, c’est à la fois une faute économique lourde, une insouciance politique grave et un mépris social révélateur, nourris par un mimétisme culturel tenace, que de voir nos dirigeants, ceux d’un pays sahélien à prédominance agricole, fortement tributaire des aléas climatiques liés en particulier à l’hivernage, calquer leurs vacances sur celles de leurs ‘‘amis’’ des pays européens, la France notamment. « PAS DE VACANCES GOUVERNEMENTALES PENDANT L’HIVERNAGE » devrait être pourtant une mesure de bon sens pour des autorités tant soit peu soucieuses du développement réel du Sénégal et du sort de ses populations meurtries, d’autant que l’expérience des intempéries et calamités répétitives tout le long des hivernages de ces dernières années est suffisamment éloquente pour qui veut bien entendre les cris de détresse du peuple souffrant.<br /><br />Les délestages intempestifs devenus des privations endémiques d’électricité, au grand désarroi des ménages et des entreprises, les inondations récurrentes dans la banlieue de Dakar et dans diverses autres localités du pays, ne font que traduire l’échec d’un pouvoir qui n’a réussi qu’à aggraver les tares héritées de l’ancien régime, privilégiant ses lubies propres, ses complexes de grandeur, son enrichissement personnel et rapide au détriment des vraies priorités des populations. Et de grâce qu’on cesse d’accuser ces braves populations d’être elles mêmes la cause de leurs malheurs du fait d’occupations et de constructions irrégulières ! Un exemple : sur les 15 Unités des Parcelles Assainies de Keur Massar, 12 pataugent dans les eaux, et pourtant il s’agit là de terrains lotis et viabilisés, de cités construites et mises en vente, par l’Etat, par le biais de la SNHLM, sans plan d’assainissement véritable, sans système d’égouts ni réseaux d’évacuation des eaux pluviales. Peut on espérer régler durablement le problème des inondations ou des privations d’électricité dans l’improvisation ou le par à coups à la ‘’bëcëg juroom’’, c'est-à-dire sans une stratégie globale d’assainissement, sans un programme d’approvisionnement maîtrisé en combustibles, àmoyen et long terme ?<br /><br />En vérité, au regard des graves périls qui pèsent sur le Sénégal, ceux qui méritent de passer devant la DIC, ne sont autres que les principaux dirigeants de ce pays : pour le salut de nos concitoyens et concitoyennes, ils doivent être démis de leurs fonctions, jugés et punis pour incompétence et incurie, non assistance à peuple en danger et pillage des ressources nationales. Toutes les énergies doivent être tendues vers la réalisation de cet objectif : il y va, ici et maintenant, du sort des générations présentes et à venir.<br /><br />Fait à Dakar le 1er Septembre 2009<br /><br />Le Secrétariat de Yoonu Askan Wi<br /><br />Contact : Madièye MBODJ, porte parole national / Tél : 22177 644 18 30Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-61249745584396565932009-08-31T22:08:00.002+02:002009-08-31T22:19:04.942+02:00Congo-B : Communiqué FCD : Emmanuel Ngouolondélé et Ange Edouard Poungui<span style="font-weight:bold;">Communiqué sur la situation de violation des libertés de circuler</span><br /><br />REFLEXE PAVLOVIEN<br /><br />Coup sur coup, d'anciens caciques du PCT, compagnons de route de Sassou Nguesso devenus opposants au régime, Emmanuel Ngouolondélé et Ange Edouard Poungui , viennent d'être interdits de sortie du territoire sans explication aucune. Une véritable lettre de cachet. L’écho de ce déni de droit commençant à prendre quelque ampleur, les raisons successivement avancées par le régime à l’appui de ces maintiens à domicile forcés sont au diapason de sa réputation de république bananière.<br />Il ne se serait agi que d’une « mesure générale concernant tous les hommes<br />politiques pour leur permettre d'assister à la fête de l'indépendance » (sic) habilement couplée avec la date de prestation de serment du « roi du Congo » !<br />Un mois plus tôt en effet (12 juillet 2009), Sassou était « largement plébiscité» par des congolais trop heureux de le porter à leur tête pour un second mandat de 7 ans après qu’il en ait épuisé 25. Vingt cinq ans de régression forcenée.<br />Un tel prétexte prêterait à sourire s'il ne symbolisait le quotidien des<br />Congolais. A l’instar de l’ancien régime, les Congolais ont en effet un devoir absolu vis-à-vis du souverain : ne contester sous aucun prétexte, ni sa personne, ni sa politique, ni son régime. En contrepartie, ses heureux sujets ont tous les droits, en particulier celui de se taire. Emmanuel Ngouolondélé et Ange Edouard Poungui peuvent donc s’estimer heureux. En d’autres temps ou plutôt de leur temps, ils croupiraient dans les geôles du régime au pain sec. Là, ils peuvent à loisir écumer les rues de Brazzaville et cogiter sur le crime de lèse majesté perpétré. La magnanimité de Sassou n’est donc pas un vain mot. Et puis diantre, qu’iraient-t-ils faire à l’étranger alors qu’il fait si bon vivre au Congo ? Alimenter la propagande anti-Sassou ?<br />Aux dernières nouvelles, nos bannis feraient l’objet d’une enquête de police à la suite de la manifestation (vite réprimée) de protestation de l’opposition contre l’élection usurpée de Sassou. Rappelons que selon les observateurs indépendants, moins de 10% des électeurs auraient pris part à ce simulacre d’élection ! Inadmissible pour le roi du Congo outré de l’indocilité de ses sujets bien aimés. Emmanuel Ngouolondélé et Ange Edouard Poungui constituent donc de parfaits boucs-émissaires. Car il en faut dans ce régime sans assise populaire véritable. Sitôt bannis, le souverain s’en est allé prendre quelques jours de repos bien mérités dans sa résidence princière de Marbella, en Espagne.<br />Point de désinvolture dans cette attitude, mais la manifestation d’un mode de fonctionnement bien rodé. Répression et distance pour mieux apprécier les réactions nationales et internationales avant toute mesure de clémence ou de durcissement.<br />C’est ici le lieu pour la FCD de dénoncer le régime dictatorial et liberticide de Sassou Nguesso. Les Congolais à qui il a promis un « changement de cap profond afin d’approfondir la démocratie congolaise » lors de son discours d’investiture sont prévenus. La démocratie s’arrête à la périphérie de son pouvoir. Il est le « CHEF » et entend le rester. Or, « un CHEF ça se respecte » dixit Sassou. Toute attitude de défiance à son égard lui est donc insupportable et mérite sanction. Réflexe purement pavlovien donc que le sien. Et il en sera<br />ainsi en l’absence de sursaut citoyen. Les Congolais doivent être plus audacieux s’ils veulent obtenir quelque chance de briser le joug de la dictature et se donner un avenir. La désertion massive des urnes en 2007, 2008 et 2009, montre qu’ils sont prêts. Sassou le sait et s’activera pour sa part à contenir la vague qui monte. Répression, corruption, menaces, distillation de la peur, instrumentalisation et manipulation des ethnies ses armes de prédilection, sont affutées. Se résigner (il n’attend que ça) c’est se condamner à être spectateurde sa vie.<br />Or, le CHEF (selon l’acception de Sassou) ça règne à vie et seule la mort peut y mettre un terme. Ministre de la Défense et de la Sécurité depuis 1975, il a déjà épuisé une génération et serait bien capable de venir à bout d’une deuxième si on n’y prend garde. Un scenario des plus funestes. Unis, ce scenario d’épouvante a peu de chance de prendre corps. Là est en effet l’avenir. Par delà les partis politiques qui ont largement montré leurs limites, les Congolais doivent œuvrer<br />à la construction de ce lien indispensable à la défaite de Sassou, de ses sbires et de ses alliés.<br />C’est pourquoi, joignant sa voix à tous les démocrates, la FCD exige qu’il soit immédiatement mis un terme aux mesures arbitraires d’interdiction de sortie et autres qui frappent E. Ngouolondélé et A.E. Poungui. Obsédé par la seule ambition qui ait vraiment du sens à ses yeux : conserver le pouvoir ad vitam aeternam, Sassou il faut le savoir, ne fera de cadeau à personne.<br /><br />Paris le 29 août 2009<br />Contact : Olivier Bidounga 0622215044<br /> Benjamin Moutsila 0683121292Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-60211234560472043142009-08-28T20:55:00.005+02:002009-08-31T22:29:50.010+02:00DECLARATION SUR LA RECHERCHE DE LA PAIX EN CASAMANCELe Secrétariat du Parti de l’Indépendance et du Travail a hautement apprécié la confiance qu’une délégation de « Socio cultures et du MFDC » lui a témoignée lors de la réunion de travail qu’ils ont tenue au domicile de Amath Dansokho, Secrétaire Général du Parti.Le Secrétariat s’est surtout réjoui de leur volonté exprimée de travailler en étroite collaboration avec notre Parti dans la recherche de la « paix définitive et maintenant en Casamance ».<br />Ce choix porté sur notre parti est la reconnaissance de la lutte inflexible que notre Parti et notre Secrétaire Général Amath Dansokho n’ont jamais cessé de mener contre l’option militariste du Pouvoir et sa politique de division des rangs du MFDC, et de corruption de ses membres les plus fragiles, dans l’espoir insensé d’obtenir la reddition des maquisards, à la place d’une véritable politique apte à créer des conditions acceptables de négociations et de reconstruction de la région.<br />L’option du Pouvoir, qui est devenue un véritable obstacle à la paix en Casamance, s’exprime aussi par sa volonté obstinée d’exclure du Processus de paix, tout Sénégalais non originaire de Casamance, tout Parti politique autre que celui du Chef de l’Etat, et même, extrême étroitesse d’esprit, par l’interdiction récente faite aux Cadres de Casamance de s’impliquer dans la recherche de la paix. Ce mode de gestion de la crise, qui ne tient même pas compte des intérêts stratégiques des Etats limitrophes du Sénégal, est devenu une impasse qui a transformé le conflit de Casamance en « fonds de commerce », qui profite aux trafiquants de drogue et d’armes qui pullulent dans la sous région, et qui installent l’insécurité en permanence dans cette région du Sénégal.<br />La volonté des « Socio cultures et du MFDC » de collaborer avec notre Parti est donc un signal fort qui marque un tournant historique dans leur recherche de nouvelles voies pour créer de véritables conditions de négociations pour le rétablissement de la paix en Casamance.<br />Notre Parti exprime toute sa détermination à matérialiser ces nouveaux rapports de<br />collaboration, pour apporter sa contribution à l’aboutissement de notre lutte commune pour la « paix en Casamance maintenant », qui est, incontestablement, une oeuvre de salut public pour le Sénégal et pour toute la sous-région.<br />Le Secrétariat du PIT/Sénégal en appelle à toutes les forces républicaines, démocratiques, et éprises de paix et soucieuses de la cohésion de notre peuple, à rejeter énergiquement la volonté du Pouvoir de les exclure du processus de paix en Casamance, et sa politique insensée de division et de corruption en direction du MFDC.<br />Agissons ensemble avec les « Socio cultures et le MFDC », pour imposer des conditions de véritables négociations de paix en Casamance.<br /><br />Le Secrétariat du Comité Central.<br />Dakar, le 23 Août 2009<br />PARTI DE L’INDEPENDANCE ET DU TRAVAILUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-66571730411086255312009-08-12T21:33:00.003+02:002009-08-12T21:35:38.416+02:00NIGER: DECLARATION DE PRESSEFront Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD)<br />Contacts : 00227 21 76 52 38 / 97 12 16 18 / 90 41 58 57<br /> E. mail : fusad.niger@yahoo.fr <br />___________________________________________________________<br /><br />Réuni en session extraordinaire, ce lundi 10 Août 2009 le Conseil Exécutif National du Front Uni Pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD) fait la déclaration suivante.<br />La machine de répression et de liquidation du régime en place est en marche au Niger. En effet le régime fasciste, autocratique et impopulaire de Tandja vient d’arrêter encore MAROU AMADOU, Président du CROISADE, Président du FUSAD et Porte Parole du FDD. Ce dernier est poursuivit pour « atteinte à la sureté de l’Etat » selon le gouvernement, simplement parce que le FUSAD a réaffirmé son attachement à la constitution du 9 Août 1999, au rétablissement de la Cour Constitutionnelle dissoute et de l’Assemblée Nationale également dissoute conformément à l’article 48 alinéa 2 de la constitution du 9 Août 1999 qui dispose : « une nouvelle Assemblée est élue quarante cinq (45) jours au moins et quatre vingt-dix (90) jours au plus après cette dissolution ». Or il apparait clairement que les mécanismes de rétablissement de l’Assemblée Nationale ne sont pas mise en place du fait du cynisme de Tandja Mamadou a organisé dans les délais mentionnés plus haut. C’est dans cet esprit que le FUSAD a déclaré « l’Assemblée Nationale initialement dissoute en fonction dans toutes ces prérogatives aux côté de la Cour Constitutionnelle présidée par Madame Salifou Fatimata BAZEYE et a demandé aux Forces Armées Nigériennes de leur vouer loyauté conforment à la lettre et à l’esprit de la constitution de 9 Août 1999.<br />Aussi, le Conseil Exécutif National du FUSAD a-t-il lancé « un ultime appel aux Forces Armées Nigériennes, aux Chefs Traditionnels, aux Oulémas et Intellectuels Nigériens à se désolidariser une bonne fois pour toute du projet dictatorial et autocratique de Tandja Mamadou.<br />Le Conseil Exécutif National du FUSAD, dans sa déclaration du 9 Août 2009 a également demandé « pardon à toute l’Afrique car le régime de l’ex président de la République Tandja Mamadou l’a couverte de honte. »<br />Au vu de ce qui précède le Conseil Exécutif National du FUSAD :<br />- exige la libération immédiate et sans condition du Président MAROU AMADOU et le retour sans délai à la constitution du 9 Août 1999 ;<br />- réitère sa décision de mise en branle de l’Etat de « mobilisation générale et permanente sur toute l’étendue du territoire National et au-delà, jusqu’à la chute effective du régime d’exception du Lieutenant-colonel Tandja Mamadou. »<br />- invite enfin l’ensemble des organisations soucieuses de la préservation de la démocratie, les citoyens et démocrates sincères à se joindre au FUSAD dans son combat jusqu’au rétablissement de la Constitution du 9 Août 1999<br /><br /><br /> <br /><br /> Fait à Niamey le 10 Août 2009<br /><br /> Le conseil Exécutif NationalUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-33433017587272567402009-07-26T14:08:00.004+02:002009-07-26T14:26:57.423+02:00Le nouveau parti anticapitaliste dénonce les fraudes électorales et réaffirme sa solidarité avec les démocrates mauritaniens<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwbgZpZyRo_fheS7yDoYezAaJW-JXPUaPR5urjolH8Ficmnt2v0cSVj-s24EX_q5Q_YnwOIGIc5LUKg3tjLSbDPOBKuWOj52w9N9n1UxcAxeZkJQIQQx4EY-D8geUJfIzFvHpcSxXC38FO/s1600-h/elections+fraudes.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 127px; height: 127px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwbgZpZyRo_fheS7yDoYezAaJW-JXPUaPR5urjolH8Ficmnt2v0cSVj-s24EX_q5Q_YnwOIGIc5LUKg3tjLSbDPOBKuWOj52w9N9n1UxcAxeZkJQIQQx4EY-D8geUJfIzFvHpcSxXC38FO/s400/elections+fraudes.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5362742381278495042" /></a><br /><span style="font-weight:bold;">Communiqué du Nouveau Parti Anticapitaliste<br /></span><br /><br />Contre les fraudes électorales en Mauritanie<br /><br />Le Nouveau Parti Anticapitaliste dénonce les fraudes électorales qui ont dominé l'élection présidentielle en Mauritanie. Après avoir fomenté un coup d'état militaire pour s'emparer du pouvoir, l'ex-général Aziz a procédé à un coup d'état électoral (fausses cartes d'identité, achat de votes, noms effacés sur les listes électorales ...).<br /><br />La faible présence d'observateurs internationaux va permettre à l'ex-général Aziz de donner un semblant de légitimité à des élections qui lui avaient été imposées par la mobilisation populaire.<br /><br />Le NPA se tient aux côtés des démocrates mauritaniens et tient à alerter l'opinion sur les dangers de répression qui risque de s'abattre sur ce pays.<br /><br />Le 21 juillet 2009.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-20896230691250815152009-07-21T19:03:00.003+02:002009-07-21T20:00:05.618+02:00Elections présidentielles du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville : Réélection encore contestée de Denis Sassou NgessoD’après la version officielle, Denis Sassou Ngesso, candidat à sa propre succession, a remporté les élections présidentielles tenues le 12 juillet 2009 avec plus de 78,61 % des voix et un taux de participation de 66,42%. Cependant certains observateurs comme l’OCDH (Observatoire Congolais des Droits de l’Homme) ont noté une très faible participation .<br />Le collectif <a href="http://www.electionsafrique.org">« Elections Afrique »</a> dans lequel le groupe de travail Afrique du NPA participe dénonçait dès le mois de mai 2009 la mascarade électorale en marche, insistant sur le fait que les conditions pour la tenue d’une élection transparente n’étaient pas réunies : <span style="font-style:italic;">« .[…] Dans l’environnement institutionnel actuel, quel que soit le candidat de l’opposition en face de lui, quelle que soit la situation qui prévaudra au moment de l’élection, Denis Sassou Nguesso, candidat encore non-officiel à sa propre succession, devrait largement sortir vainqueur. »</span><br />Le Congo est un cas d’école de la Françafrique . Riche en pétrole, diamants, or, bois, potasse, ce pays de seulement 3.894.000 hab. pour une superficie de 342.000 km² devrait être en mesure d’offrir à toute la population congolaise des conditions de vie parmi les meilleures du continent africain. Or loin de là, l’espérance de vie au Congo est seulement de 53,7 ans et l’IDH ( Indice de Développement humain) est de 0, 619 ( le Congo est classé 130ème /179 pays). De plus, 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté tandis que la dette extérieure atteint 6,1 milliards de dollars en 2009. Pourtant la richesse personnelle de Denis Sassou Ngesso est estimée à plus de 700 millions de dollars . Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat militaire en 1979, DSN perd les seules élections démocratiques organisées en 1992, arrivant seulement 3ème avec 17% des voix. Le nouveau président du Congo Pascal Lissouba de l’UPADS (Union Panafricaine pour la Démocratie sociale), décide d’augmenter de 17% à 33% la part du Congo dans la répartition des recettes pétrolières. Denis Sassou Ngesso est alors appelé à la rescousse en 1997 par les réseaux françafricains et revient au pouvoir grâce à une guerre civile qu’il déclenche lui-même, soutenu par des mercenaires de plusieurs pays ( Tchad, Angola, France…) et par Elf. <br />Le soutien indéfectible de la France aux dictateurs africains de tout bord (Omar Bongo au Gabon , Idriss Déby au Tchad, Paul Biya au Cameroun, Denis Sassou Ngesso au Congo) n’a pas changé d’un iota avec l’arrivée de Sarkozy. Ces défenseurs des intérêts de la France en Afrique sont même plutôt bichonnés par le nouveau président français qui n’hésite pas à rendre une visite officielle à certains d’entre eux . Jean-Marie Bockel déclarait vouloir <span style="font-style:italic;">« signer l’acte de décès de la Françafrique »</span> mais le choix du président Sarkozy de l’enlever du secrétariat d’Etat chargé de la coopération et de la francophonie après une intervention de Bongo , la sortie récente du placard de certains personnages de la Françafrique notamment Robert Bourgi - le nouveau « Monsieur Afrique » et héritier déclaré de Focart- nous en disent long sur l’avenir de la Françafrique. <br />La France doit clarifier son rôle en Afrique et refuser tout soutien aux dictateurs. Le NPA ( Nouveau Parti Anticapitaliste) est du côté des peuples d’Afrique qui ont droit aux élections libres et transparentes et qui doivent profiter en premier des ressources dont regorge le sous-sol africain. <br /><br />Groupe de Travail Afrique du NPAUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-87933329935858502252009-06-28T23:01:00.001+02:002009-06-28T23:04:13.134+02:00Déclaration du NPA sur la situation en Mauritanie.Le NPA soutient la lutte du peuple mauritanien pour la défense de la démocratie, et la lutte contre le coup d’état du Général Aziz qui a déposé le Président de la république librement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.<br /><br />Ce combat, mené à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de la Mauritanie, met de plus en plus en difficulté ce pouvoir illégitime.<br /><br />Force est de constater, une nouvelle fois, que le gouvernement français, après avoir formellement dénoncé le coup d’état, se range aux cotés de la junte :<br /><br />· Par les déclarations de Nicolas Sarkozy le 27 mars 2009, lors de son déplacement à Niamey au Niger, qui affirme qu’aucune protestation n’a eu lieu contre le coup d’état, et ceci en contradiction flagrante avec les mobilisations quotidiennes qui se déroulent.<br />· Par le refus de prendre des sanctions individuelles contre les membres de la junte.<br />· Par le rôle, de plus en plus important, des officines officielles et officieuses du néocolonialisme français auprès du général Mohamed Ould Abdel Aziz.<br /><br />Plus que jamais notre Parti dénonce la complicité du gouvernement français n’hésitant pas à pactiser avec un fossoyeur de la démocratie en Afrique au nom de la sécurité et de la stabilité de la région.<br /><br />Nous soutenons l’action militante de Abdoullah Ould El Mounir et Omar Ould Dedde Ould Hammady, membres de la coalition anti-putsch « for Mauritania », qui ont entrepris de se rendre en Mauritanie alors que le pouvoir accentue sa répression, comme l’atteste l’emprisonnement récent de Hannefi Ould Dehah, journaliste et directeur du site web d’information Taqadoumy. <br /><br />Nous appelons l’ensemble des organisations ouvrières et démocratiques à entourer de leur solidarité active ces deux militants de la démocratie en Mauritanie.<br /><br />Groupe de travail Afrique du NPAUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-48312540868053985292009-05-25T13:20:00.008+02:002009-06-04T13:53:11.410+02:00Kostantina Kouneva<div style="text-align: justify;"><br /><br />En attendant la sortie du clip, voici en exclusivité un morceau composé en solidarité avec la militante syndicale immigrée bulgare Kostantina Kouneva. Elle fut victime d'une tentative d'assassinat au vitriol de la part du patronat. Plus d'infos sur :<br /></div><br /><a href="http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article13002">http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article13002</a>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-85164269176401276992009-05-10T20:00:00.001+02:002009-05-17T22:57:20.253+02:00Vers une multinationale...des luttes !<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5JSTyyrGzlm4YweopK4aAeTfmZVaZabDPS63_MIKfdhhHZkJ5VugIKmxe3Leyh9kh7v0GsyHH3hRJgAg_uRiCGlHf8R1dwJz-mL39gCsHzCROYIgMT92QJ4ZTAJbsa8R2wFENtiqFdyc/s1600-h/%C3%A9dito.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 250px; height: 188px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5JSTyyrGzlm4YweopK4aAeTfmZVaZabDPS63_MIKfdhhHZkJ5VugIKmxe3Leyh9kh7v0GsyHH3hRJgAg_uRiCGlHf8R1dwJz-mL39gCsHzCROYIgMT92QJ4ZTAJbsa8R2wFENtiqFdyc/s400/%C3%A9dito.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5336898934409946402" border="0" /></a>Plus d’une dizaine de pays africains vont connaître des élections présidentielles en 2009 et 2010, parmi lesquels l’Angola, la Mauritanie, le Congo-Brazzaville la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Tchad, le Burkina Faso, etc. Certes, les situations de ces pays sont bien différentes.<br /><br />En Mauritanie, ce sont les auteurs du coup d’Etat qui organisent les élections, mais aussi la répression pour museler une opposition qui boycotte cette mascarade électorale dont le seul but est de donner à la communauté internationale un vernis présentable des putschistes. Au Burkina Faso, l’opposition forte et combative se place déjà sur la ligne de départ pour l’échéance de 2010. Elle dénonce déjà des listes électorales truquées qui sont faites par et pour le pouvoir en place. Quant au Tchad, personne ne s’attend à un quelconque semblant de démocratie de la part de Deby qui a été sauvé, in extremis, par l’armée française et qui a profité des attaques des rebelles venant du Soudan pour faire arrêter et assassiner l'un des principaux opposants, Ibni Oumar Saleh.<br /><br />Cependant, ces élections ont des points communs. Elles représentent pour les peuples une échéance dans leur lutte continue pour une véritable démocratie dans leur pays. Pour l’impérialisme français, le challenge est évidemment tout autre: il est de pérenniser la stabilité de régimes corrompus qui n’hésitent pas à offrir les richesses de leurs pays aux grandes multinationales, en premier lieu françaises, pour qu’elles engrangent des profits.<br /><br />En France, le pouvoir s’accommode fort bien des dictatures. Très indulgent avec Faure Gnassingbé au Togo, qui a écrasé dans le sang les opposants à son coup d’Etat; fort accommodant avec la junte putschiste en Mauritanie où Sarkozy, comme pour les grèves en France contre sa politique, n’a pas aperçu la moindre manifestation d’opposition pour défendre la démocratie et bien compréhensif; enfin, avec l’auteur du coup de force Rajoelina, lui offrant même gite et couvert à l’ambassade de France, contre Ravalomanana dont les préférences Anglo-Saxonnes étaient mal vues par l’Elysée.<br /><br />C’est dans ce cadre qu’un collectif s’est formé sur Paris, à l’appel de plusieurs associations dont Survie et le CEDETIM. Son but : promouvoir une vigilance afin que les élections soient réellement transparentes et sincères, être capable de relayer les informations en France et d’offrir un cadre de solidarité avec les luttes sur le continent africain. Notre parti s’est investi dans ce collectif car c’est bien la classe dirigeante française qui n’a eu de cesse, depuis les proclamations des indépendances des pays africains, de fomenter les coups tordus contre les peuples, les trucages d’élections faisant partie de leur sinistre panoplie. Cette dimension internationaliste est une donnée essentielle de l’activité du NPA, car être anticapitaliste c’est comprendre que le Capital ne se nourrit pas seulement de l’exploitation des travailleurs en France, il se nourrit également de l’exploitation des richesses et des peuples des pays dominés. C’est pour cela que nous favoriserons les convergences des luttes contre le capital et pour les peuples au-delà des frontières.<br /></div><br /><div style="text-align: right; font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;">Paul Martial</span></div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-6481415110318747532009-05-10T19:00:00.002+02:002009-05-17T23:19:15.801+02:00CFA, toujours Colonies Françaises d’Afrique ?<div style="text-align: justify;">Christine Lagarde a invité (convoqué…) les autorités financières de la zone CFA à Paris fin février pour évoquer la crise, et a multiplié les avertissements dans la presse depuis. Le message est simple : pas de protectionnisme contre les produits européens ; pas d’augmentation de salaire pour les salariés et pas touche aux réserves de change placés à la banque de France, trésor de guerre français lié au Franc-CFA. A quand la mutinerie ?<br /></div><div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCrw2vLFQhqcvTz6qQ-RFldmsjiDrkJcepj6p45Td9nCMspMdUSQyWGLosbrvxbbPC-FOLavnR0m3sSo71lfVdOqHFeRd6nnfh1UfZ24Xn2kKmSUBd7K5OP6PAKoFwBzN6Bckqf8uTNQI/s1600-h/franc-gabon-05+bongo.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 428px; height: 202px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCrw2vLFQhqcvTz6qQ-RFldmsjiDrkJcepj6p45Td9nCMspMdUSQyWGLosbrvxbbPC-FOLavnR0m3sSo71lfVdOqHFeRd6nnfh1UfZ24Xn2kKmSUBd7K5OP6PAKoFwBzN6Bckqf8uTNQI/s400/franc-gabon-05+bongo.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5336901311803867330" border="0" /></a></div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-1337694195342734732009-05-10T18:00:00.001+02:002009-05-17T23:11:16.696+02:00Double discours<div style="text-align: justify;">« La France, économiquement, n'a pas besoin de l'Afrique »,<br /><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Nicolas Sarkozy, ministre du budget et candidat présidentiel, Cotonou, mai 2006. </span><br /></div>« L'Afrique est toujours et doit rester une priorité pour la France »,<br /></div><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">Nicolas Sarkozy, président-VRP, Brazzaville, mars 2009.</span></div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-12167826242571244722009-05-10T17:00:00.000+02:002009-05-17T23:10:26.434+02:00Total racisme, Total exploitation.<div style="text-align: justify;">Le 27 mars, les salariés de Total-Burkina ont observé un sit-in de 5 heures pour protester contre les discriminations entre salariés français et burkinabé (les premiers seulement ayant droit à un accord d’entreprise imposé par le code du travail français) et exiger des augmentations de salaires promises et jamais tenues. A la suite de cette action, le directeur général de Total a tout simplement promis de « tout faire » pour se débarrasser des délégués du personnel et a entamé une procédure de licenciement.</div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-32393014316860763492009-05-10T16:30:00.001+02:002009-05-17T23:14:50.335+02:00La joie de Joyandet au Cameroun<div style="text-align: justify;">Paul Eric Kingué, maire RPT (parti au pouvoir) de la commune de Njombe Penja (Cameroun) avait écrit au président Biya en mars 2008 pour se plaindre que les entreprises françaises ne s’acquittaient pas des taxes dues pour l’exploitation des bananeraies, où les travailleurs sont par ailleurs maintenus dans une situation de quasi-esclavage. François Armel, directeur général du groupe PHP avait juré d’avoir sa tête : il l’a eu, et après un montage grossier, le maire de Njombe Penja a été jeté en prison. C’est son successeur qui a accueilli Alain Joyandet, le secrétaire d’Etat français à la coopération et à la francophonie en visite au Cameroun en mars dernier. Il s’est dit très satisfait des entreprises françaises. D’ailleurs Joyandet a pu constater lui-même que tout allait bien : « les dirigeants de cette entreprise ne m'ont pas fait de doléances particulières », et il a vu les salariés « avec de la joie dans les yeux. »<br /></div><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; font-weight: bold;">(quotidienmutations.info, 13 mars 2009)</div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-35945936277157135082009-05-10T16:00:00.000+02:002009-05-17T23:18:08.026+02:00L’ami des dictateurs<div style="text-align: justify;">«Sur la Mauritanie, vous connaissez bien ça, est-ce qu'on a souvent vu un coup d'Etat sans manifestation et sans protestation, si ce n'est celle de la France ? Lorsque le président démocratiquement désigné a été retenu, moi-même je l'ai appelé, moi-même j'ai exigé qu'il soit libéré, mais enfin, force est de constater qu'il n'y a pas eu un député ou un parlementaire qui a protesté et qu'il n'y a pas eu de manifestation », a déclaré Sarkozy lors de son voyage au Niger. Outre que le président déchu lors du coup d’Etat d’août dernier n’a jamais été appelé par notre nouveau super-menteur, les protestations de la France ont toujours été des plus molles.<br /><br />Celles des mauritaniens au contraire n’ont cessé de s’intensifier, bravant l’interdit de manifester et la répression du pouvoir. Le président de l’Assemblée nationale lui-même, Messaoud Ould Boulkheir, a démenti Sarkozy sur RFI le 31 mars dernier, et dénoncé la Françafrique. Voici en tout cas un sacré cadeau pour le général putschiste Abdel Aziz qui s’apprête à s’installer définitivement au pouvoir par un sacre électoral boycotté par les démocrates. On savait que les représentants des putschistes avaient porte ouverte à l’Elysée, en voici la confirmation officielle.</div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-31025523642425095832009-05-10T15:30:00.000+02:002009-05-17T23:22:16.853+02:00Soupçons de collusion française.<div style="text-align: justify;">Au plus fort de la crise malgache (cf. p. 10) , la France a hébergé Rajoelina à son ambassade. Il a fallu trois jours, après les condamnations unanimes du coup d’Etat de l’Union africaine, de la SADC (groupement des pays d’Afrique australe), et de l’Union européenne, pour que la France qualifie la prise de pouvoir de « coup d’Etat ». Même si elle proclame son impartialité, cela n’a pas empêché son ambassadeur, nouvellement nommé, de faire « une visite de courtoisie » à Rajoelina avant sa cérémonie d’installation au pouvoir en lui assurant que la coopération économique serait maintenue. Soutien de taille quand on sait que la France est le premier bailleur du pays. Cela tranche avec les Etats-Unis et la Norvège qui ont suspendu leur aide économique. La France n’est visiblement pas chagrinée de ce coup d’Etat. L’a-t-elle encouragé ? En 2002, les autorités françaises avait tardé à reconnaître la chute de « leur » dictateur, Ratsiraka, et l’élection démocratique de Ravalomanana, imposé par la population au terme de plusieurs mois de mobilisation. En représailles, la France avait perdu des parts de marché et des investissements, au profit d’autres pays (USA, Canada, Afrique du Sud, Chine) et du groupe de Ravalomanana lui-même, même si certains groupes français comme Colas (construction de routes) avaient bien tiré leur épingle du jeu. Il avait fallu toute l’insistance de Sarkozy pour permettre à Total d’obtenir 60% de l’important gisement de pétrole lourd de Bemolanga, mais à des conditions qui n’étaient visiblement pas celles qu’espérait la multinationale. Par ailleurs, Rajoelina s’est appuyé sur le clan déchu de l’ex-dictateur Ratsiraka, exilé en France, notamment sur le neveu de ce dernier, et sur son ex-chef d’Etat-major. Autant d’éléments qui, s’ils ne permettent pas d’affirmer catégoriquement que la France a joué un rôle en sous-main, militent pour que des enquêtes complémentaires soient menées…</div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-18522121781015854472009-05-10T15:00:00.001+02:002009-05-18T20:15:34.395+02:00ALGERIE : Ré « élection » du président Bouteflika. Un résultat officiel (trop) attendu. version longue<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvrvA9ErZ0nQHyNyOOOpefj7a9TAEz8vC1IYOd_9VX21pGaSRW_qUcO468LhYHJyQvCMd83HCPwFQ76i5JtVtWM0-qcvmvzHxhHTf26c0OradwwfMnnl0bS3J7HECLZNwatPIxerPf7_0/s1600-h/668030.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 463px; height: 305px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvrvA9ErZ0nQHyNyOOOpefj7a9TAEz8vC1IYOd_9VX21pGaSRW_qUcO468LhYHJyQvCMd83HCPwFQ76i5JtVtWM0-qcvmvzHxhHTf26c0OradwwfMnnl0bS3J7HECLZNwatPIxerPf7_0/s400/668030.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337227642694811986" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><br />Tout le monde ou presque l’avait prédit ainsi : « Le seul enjeu sera de connaître le taux de participation », ou celui qui sera annoncé officiellement. Personne n’était dupe, tellement il était écrit d’avance qu’Abdelaziz Bouteflika, président de l’Algérie depuis dix années, sera « élu » pour une troisième fois.<br /><br />Cela ne faisait aucun doute, et pour y arriver, le pouvoir n’aurait, très certainement, même pas eu besoin de frauder. Les forces politiques l’avaient bien pressenti, et les deux principaux partis (bourgeois) d’opposition – d’opposition non pas au système en place, mais aux clans de l’oligarchie qui s’en arrogent, pour le moment, les principaux bénéfices – s’étaient bien abstenus de présenter des candidats. Ainsi, pour la première fois en même temps, ni le FFS (Front des forces socialistes) de Hocine Aït Ahmed, parti populiste à base régionale ancrée en Kabylie (région berbérophone), ni le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) de Saïd Sadi - son éternel rival en Kabylie mais qui représente surtout aussi les élites modernistes francophones du pays – ne participaient à une élection.<br /><br />Ces deux partis d’opposition classiques, qui avaient de temps à autre participé à des gouvernements (le FFS au début des années 1990, le RCD de 1999 à 2001), vont d’ailleurs se rapprocher pour esquisser une perspective de survie politique à plus long terme. Ceci pour échapper au destin des autres grands partis politiques, qui se sont largement effacés derrière un président en apparence tout-puissant. C’est le cas du FLN, ex-parti unique, mais aussi du RND (Rassemblement national démocratique), son clone né en 1996/97, et encore des « islamistes modérés » du MSP-Hamas : ces trois partis ont intégré depuis des années l’« Alliance présidentielle ». Mais ils ne marquent guère la politique algérienne.<br /><br />La gauche radicale, dont le principal parti anticapitaliste est le PST (Parti socialiste des travailleurs), n’avait pas participé à l’élection non plus. Y était présente, en revanche, la candidate du PT (Parti des travailleurs), Louisa Hanoun, une nationaliste de gauche aux origines trotskistes, qui critique à juste titre les institutions financières internationales tels que l’OMC et le FMI, mais « oublie » de plus en plus de critiquer également l’oligarchie algérienne et le système en place. Elle aura même terminé deuxième à l’élection présidentielle, selon les résultats officiels, avec… 4,22 %.<br /><br />Le président Bouteflika aura encore augmenté son score officiel, passant de 73,8 % à sa première « élection » en avril 1999 puis 84,99 % (lors de sa réélection en avril 2004) à 90,23 % maintenant. Or, ces résultants sont une mascarade, même si Bouteflika aurait même, selon toute vraisemblance, remporté des élections qui auraient été honnêtes. Son premier score, obtenu le 15 avril 1999, avait d’ailleurs été enregistré alors même que six candidats sur sept – tous les autres sauf lui – s’étaient retirés la veille de l’élection puisque les fraudes s’annonçaient, à l’époque, trop visiblement. Tous les autres candidats n’étaient alors plus présents dans la course présidentielle, mais leurs bulletins restaient disponibles à côté des urnes. Depuis cette élections-là, fort controversées, Bouteflika augmente encore son score d’année en année. Grotesque.<br /><br />Le plus « bizarre », dans l’histoire, est cependant le taux de participation annoncé, se chiffrant officiellement cette année à 75,5 %. Aucun observateur impartial n’y accorde de crédit. Luis Martinez, auteur de plusieurs analyses pertinentes sur l’Algérie et qui travaille sur le pays depuis des décennies, fait ainsi observer que ce taux de participation ne correspond à aucune logique. En 1990/91, après la fin du régime de l’ancien parti unique (implosé en octobre ’88) et avant l’éclatement de la guerre civile, régnait selon lui une véritable « euphorie démocratique » en Algérie. Des partis politiques, des associations, une presse pluraliste, des syndicats autonomes (en dehors de l’ancienne centrale proche de l’Etat, l’UGTA ou Union générale des travailleurs algériens) se fondaient à cette époque. Or, le taux de participation, en ces années-là, ne dépassait pas les 40 à 50 % au maximum. Alors, pourquoi, aujourd’hui, alors que la vie politique du pays est exsangue et placée à l’ombre d’un président en apparence « tout-puissant », il dépasserait les 75 % ? Cela apparaît, à juste titre, comme illogique.<br /><br />Le secret est d’ailleurs facile à percer. Le 10 avril, lors d’une conférence de presse ayant lieu au lendemain du vote, une journaliste espagnole rendait très confus le ministre de l’intérieur, Yazid Zerhouni, par une simple question. Pourquoi, demandait-elle, on continue à utiliser en Algérie des urnes en bois (non transparentes), alors que dans la plupart des autres pays, on glisse des enveloppes fermées dans des urnes qui sont, elles, transparentes ? Zerhouni choisit de répondre à côté, changeant plusieurs fois de langue au cours de sa réponse et se confondant en pseudo-explications « bidon ». La réponse, tout le monde la connaît. Quand les urnes arrivent, elles sont déjà bourrées, elles comportent déjà de nombreux bulletins. Le langage populaire algérien les appelle « des urnes enceintes ». Il s’agissait, en annonçant un taux de participation grandiloquent à défaut d’être crédible, de donner une légitimité forte au régime présidentialiste mis en place ces dernières années.<br /><br />Dans ce processus, Bouteflika a d’ailleurs gagné des parts de pouvoir y compris contre les généraux qui l’avaient pourtant choisis comme « candidat du consensus » officiel, dans l’hiver 1998/99, et l’avaient mis au pouvoir. Des généraux qui le gênaient ont été mis à la retraite (Lamari) ou envoyés sur un poste d’ambassadeur au Maroc (Belkheir), une sorte de mise en placard doré. C’est qu’il y a une nouvelle centralisation du pouvoir politique, concentré essentiellement entre les mains du président et de son entourage, au détriment d’un fonctionnement plus collégial du régime militaire des années 1990 (dont la tête était plus faible).<br /><br />Cette concentration du pouvoir, et en même temps sa stabilisation, s’explique essentiellement par deux facteurs. Premièrement, le président Bouteflika est arrivé au pouvoir début 1999, autrement dit à la fin de l’atroce guerre civile (qui se terminait parce que les islamistes radicaux avaient perdu leur soutien populaire initial, en partie parce qu’ils avaient fait fuir leurs soutiens en imposant par la force des préceptes idéologiques de « moralisation » dans les zones qu’ils contrôlaient temporairement). Après les grandes tueries collectives de 1996 à 98, la population était tellement soulagée que « ça se termine » que le pouvoir en place aurait pu présenter un balai comme candidat à la présidence, et le balai aurait été élu, pour peu que le peuple puisse le rendre (co)responsable de la fin de la guerre civile. Le prix à payer a pourtant été lourd : l’amnistie, en deux étapes (1999 et 2005), des tueurs des deux côtés : et des islamistes radicaux anciennement armés et des militaires. Le tout accompagné d’un silence ordonné par l’Etat, puisque la loi d’amnistie de 2005 – la « Charte de réconciliation nationale » - interdit même d’évoquer en public « la tragédie nationale », pour ne pas « rouvrir les plaies ». La paix revenue est en partie celle des cimetières, et à coup sûr de l’amnistie des tueurs, de l’impunité.<br /><br />Second facteur, l’augmentation forte des prix du pétrole sur le marché mondial, entre 1999 et 2007. Alors que l’Etat algérien a dû mendier le rééchelonnement de sa dette, il y a quinze ans (au pire moment de la guerre civile et aux pires conditions), les caisses de l’Etat sont pleines aujourd’hui. L’essentiel de l’argent n’a pas été redistribué, mais renfloue un fonds de devises gardé par l’Etat pour envisager des temps plus durs à venir. Il contient actuellement 139 milliards de dollars. L’essentiel de la dette a été payé, souvent de façon anticipée. Or, même si la majeure partie de l’argent n’a pas été redistribué auprès des Algériennes et Algériens, le régime a quand même été en mesure de « s’acheter la paix sociale » par des mesures de saupoudrage qui entretiennent le clientélisme. Puis il a lancé quelques grands travaux d’infrastructure, notamment pour parer (partiellement, certes) au manque criant de logements.<br /><br />Or, à la différence du pouvoir « socialisant » des années 1970, celui actuellement en place n’a conduit aucune politique de développement autocentré, visant à sortir de la dépendance économique et du sous-développement structurel. Aujourd’hui, l’économie algérienne dépend, encore et toujours, à 97 % des recettes d’exportation de deux matières premières seulement : le pétrole et le gaz. Or, le prix de ses ressources naturelles, après être monté en flèche (mais provisoirement), est en baisse aujourd’hui, depuis un an et demi. Les recettes d’exportation de l’Algérie ont, en conséquence, fortement baissé : entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, elles sont ainsi passées de 18 milliards à 10 milliards dollar environ. Le recul se chiffre, selon le journal « El Watan » du 21 avril dernier, à 42 %.<br /><br />La nouvelle concentration du pouvoir avait permis, au cours de ces dernières années, de régler certains conflits (entre clans de l’oligarchie et/ou courants politiques) à l’intérieur du pouvoir. Mais certaines questions n’étaient pas résolues. Ainsi celle du degré d’ouverture de l’économie algérienne – notamment vis-à-vis des intérêts occidentaux -, réclamée par une partie du pouvoir alors qu’une autre partie de l’oligarchie (désireuse de ne pas abandonner tout contrôle du marché intérieur, parfois pour des raisons mafieuses) freine. Depuis trois ans, le pouvoir algérien, réconforté par le prix du pétrole, avait en partie abandonné la politique d’ouverture frénétique poursuivie jusqu’en 2005. Alors que celle-ci pouvait souvent être qualifié de bradage de l’économie, au profit des Occidentaux mais aussi des capitaux du Golfe, un certain coup de frein était intervenu depuis 2005 avec notamment l’abandon du projet de privatisation accrue des puits de pétrole algériens. Récemment, une nouvelle règle avait même contraint toute firme étrangère qui effectue un investissement en Algérie, d’y associer à hauteur du 30 % du capital investi un partenaire algérien. Or, alors que la presse algérienne annonce ce 28 avril que le président Bouteflika a décidé de reconduire tout le gouvernement sortant (conduit par Ahmed Ouyahia), on apparend en même temps que cette exigence vient d’être purement et simplement abandonnée. L’ouverture de l’économie algérienne au capitalisme mondial risque ainsi de s’accélérer de nouveau.<br /><br /><div style="text-align: right; font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Bertold de Ryon</span><br /></div></div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-67158693369438871322009-05-10T14:30:00.000+02:002009-05-18T20:14:56.008+02:00Le combat citoyen fait reculer le pouvoir marocain<div style="text-align: justify;">Depuis mai 2008, la population de la ville côtière de Sidi Ifni affronte la répression brutale et la volonté d’intimidation du gouvernement marocain. Territoire espagnol jusqu’en 1969, 13 ans après l’indépendance, Sidi Ifni souffre de multiples maux chroniques: chômage, infrastructures à l’abandon, marginalisation. La révolte des jeunes et des chômeurs a entraîné, le 7 juin, l’intervention sauvage de la police et de l’armée: humiliations, tabassages, arrestations arbitraires.<br /><br />Le mouvement est malgré tout resté offensif, réclamant la libération des manifestants retenus prisonniers, la satisfaction des revendications économiques et sociales et l’arrestation des auteurs d’exactions policières. Après 9 mois de détention, dans des conditions d’hygiène, de sécurité et d’accès aux soins dégradantes et dangereuses, le procès des 22 militants et responsables associatifs incarcérés, déjà reporté à 2 reprises sous divers prétextes, s’est finalement tenu le 9 avril 2009, en présence d’un comité de soutien international et avec la solidarité de la population de Sidi Ifni. Cette journée du 9 avril a en effet été marquée par une grève générale, tandis que de nombreux participants se rassemblaient devant le tribunal d’ Agadir à l’appel d’ Attac Maroc. Après une audience marathon de 17 heures, malgré les accusations fallacieuses, l’« inexactitude » des PV de police, le non respect des principes de la détention, l’état de perquisitions illégales et l’absence de preuves, le verdict est tombé le 10 avril à 3 heures du matin : les peines prononcées s’échelonnent de 1 an avec sursis à 1 an et demi de prison ferme; 5 des accusés restent encore quelques mois en prison, 10 étaient déjà en liberté provisoire, les autres sont soit remis en liberté soit acquittés pour avoir purgé leur peine.<br /><br />L’incohérence de ce jugement est consternante, au regard des chefs d’accusation: tentative d’assassinat, constitution et direction d’une bande criminelle, rassemblement armé, port ostensible d’armes en manifestation, destruction d’établissements industriels et portuaires. Et sa toute stratégique clémence semble trancher avec les pratiques habituellement en vigueur dans les instances judiciaires marocaines lors de procès politiques. Un tel résultat n’est dû qu’à l’exceptionnelle mobilisation locale et internationale qu’a été contraint de prendre en compte le pouvoir marocain. Mais cela ne doit pas faire oublier le caractère inacceptable et scandaleux de ce procès qui n’avait pas lieu d’être, et dont l’issue n’aurait dû être que la relaxe pure et simple des 22 détenus, coupables d’avoir réclamé la justice sociale et le droit à la dignité, en application de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui autorise tout citoyen à s’exprimer et à manifester librement.<br /><br />La conclusion de ce douloureux dossier ne saurait être effective qu’avec l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de développement régional, en coordination avec les acteurs du mouvement citoyen qui a porté ces revendications.<br /></div><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; font-weight: bold;">Gisèle F.</div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7184254307958342777.post-20775419038252273102009-05-10T14:17:00.002+02:002009-05-18T20:34:11.580+02:00Guadeloupe : Les accords Bino revus... à la baisse<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7uKHa1NqWV2j3RI6FeB9d60mmdxNEkjphAxYjokmHlMnOT27xL3X5-QniDJF0c9w9huGhYUgYForHyuXQCfMB3m2_UBC9G2HWZVzgNg6ycYK7862QcAVnHsYemr65g3UmREJ10zCcKRs/s1600-h/91292126558751.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 265px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7uKHa1NqWV2j3RI6FeB9d60mmdxNEkjphAxYjokmHlMnOT27xL3X5-QniDJF0c9w9huGhYUgYForHyuXQCfMB3m2_UBC9G2HWZVzgNg6ycYK7862QcAVnHsYemr65g3UmREJ10zCcKRs/s400/91292126558751.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337231860572388802" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">« La Gwadloup sé tannou, la Gwadloup sépa ta yo ; Yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou »</span><br /><div style="text-align: justify;"><br />Le 26 février 2009, après 44 jours de grève générale, un accord salarial était signé par le LKP et 6 organisations patronales. C’était près de 20.000 salariés qui allaient en bénéficier. Depuis, les organisations syndicales s’activent sur le terrain pour que les patrons signent l’accord Bino<span style="font-weight: bold; font-style: italic;">(1)</span>. Ils ont signé parce que les travailleurs l’ont exigé, l’accord leur garantissant le maintien des augmentations salariales au-delà de trois ans.<br /><br />A ce jour, ce sont près de 50.000 salariés qui peuvent en bénéficier, dans tous les secteurs d’activités privées et publiques. Or, et c’est une première dans l’histoire sociale de France, ce sont des accords au rabais qui viennent d’être légalisés par le gouvernement. En amputant de son article 5<span style="font-weight: bold; font-style: italic;">(2)</span> concernant l’augmentation des salaires de 200 € nets intégrés dans la rémunération des salariés à la charge de l’employeur, l’Etat démontre son inféodation au MEDEF. Ce qui n’est guère surprenant au vu des déclarations de madame Parisot. Les travailleurs guadeloupéens perdront 50 € dès 2010 (aides des collectivités) pour ceux employés dans les PME, et subiront, dans leur ensemble, une coupe sombre dans leurs salaires à compter de 2012 (fin des aides de l’Etat). C’est donc le retour à la case départ … sans toucher le pactole.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB7DrljjWxj-DBhH3R23Eav-d3baFtKONFaBKNivzHKXna1tbDhoJuJSxTfM3iC4d0MYc7inE_fCGH4aRS_DJe-TLBotrDFtViIGywamsXmbWuBu6GAfi0jIPRGV5BIfZliMizMkfU974/s1600-h/85173098.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 304px; height: 204px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB7DrljjWxj-DBhH3R23Eav-d3baFtKONFaBKNivzHKXna1tbDhoJuJSxTfM3iC4d0MYc7inE_fCGH4aRS_DJe-TLBotrDFtViIGywamsXmbWuBu6GAfi0jIPRGV5BIfZliMizMkfU974/s400/85173098.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337232295393599330" border="0" /></a>Alors qu’ils étaient étrangement muets lors du conflit, les ministres Alliot-Marie et Hortefeux se lâchent et résument en quelques mots la pensée unique gouvernementale arguant que « l'Etat n’était pas partie prenante à ce texte. Il ne pouvait donc en négocier le contenu ». On comprend mieux la fuite soudaine du Ministre des Colonies. Les termes d'« économie d’exploitation », réalité de l’économie ultra-marine, ayant comme un vieux relent esclavagiste aux oreilles de nos dirigeants, c’est cette interprétation du préambule<span style="font-weight: bold; font-style: italic;">(3)</span> toute particulière à madame Parisot qui la pousse à refuser de reconnaître cet accord accepté par le patronat local. Bruyamment contesté, il n’est applicable qu’en Guadeloupe et conforme au code du travail. Affirmer qu’il est anticonstitutionnel et contraire aux droits de l’Homme est une pure allégation calomnieuse. En Outre-mer, c’est justement de l’application de ces droits dont il s’agit. On reconnaît bien là les pratiques du patronat, trop peureux, sans doute, que le mouvement LKP inspire quelques mouvements sociaux en métropole. En refusant la négociation au seul motif du préambule et de l’article 5, les capitalistes se démasquent au détriment des petits entrepreneurs et du peuple guadeloupéen. Seules les entreprises les plus importantes, tenues par les békés, refusent les avancées obtenues loyalement.<br /><br />Mais l’accord Bino va au delà de l’aspect financier. Outre la revalorisation des minimas sociaux et la baisse des prix des produits de consommation courante, sur les 146 revendications 136 ont été obtenues. Parmi elles: la priorité d’embauche aux Guadeloupéens que ce soit dans les services publics (résorption de l’emploi précaire) ou dans le privé (formation des cadres , création d’un observatoire sur l’égal accès à l’embauche); l’environnement (développement des transports en commun, partage équitable des terres, accès à l’eau potable); la culture (valorisation et officialisation du créole, création d’un institut culturel à Capesterre); la formation afin de lutter contre le chômage endémique des jeunes (+ 50%). Si exiger le respect de notre dignité, le droit de vivre au pays, est contraire aux droits de l’Homme et anticonstitutionnel, comment qualifier des pratiques qui persistent depuis cinq siècles sur le plan économique local, si ce n’est d’impérialistes, empêchant tout développement de la Guadeloupe? A moins que pour le MEDEF et le gouvernement, nous ne soyons pas encore tout à fait des Hommes. D’autant plus que l’industrie de la canne à sucre, pourvoyeuse de main d’œuvre à bon marché et particulièrement de travailleurs « clandestins », vient de refuser les accords interprofessionnels. Quand on sait que c’est précisément grâce au sang versé par les africains esclavagisés, ancêtres de près de 90% de la population actuelle de la Guadeloupe, au profit et pour le compte d’une minorité toujours agissante aujourd’hui, que la France a pu se développer économiquement et être parmi les puissances financières impérialistes, les guadeloupéens sont en droit d’exiger le respect qui leur est dû. Il y a quelques temps qui devraient être révolus, mais hélas, pas pour tout le monde.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPOnt_pZhUxjmcZPlrFzaclZbJDMDS15frXUxdnB9P3ngfCkVLl_r76ezAZ5DUaR4KkGFk-_Ec2Hdxyb7-rJDeqUBHUG3VmXqXstmD2IyBf5t_wDRIqHtba5ifFwPEtHTrweGjwQEgulc/s1600-h/Guadeloupe_Paris_21_fevrier_04-508d9V2.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 278px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPOnt_pZhUxjmcZPlrFzaclZbJDMDS15frXUxdnB9P3ngfCkVLl_r76ezAZ5DUaR4KkGFk-_Ec2Hdxyb7-rJDeqUBHUG3VmXqXstmD2IyBf5t_wDRIqHtba5ifFwPEtHTrweGjwQEgulc/s400/Guadeloupe_Paris_21_fevrier_04-508d9V2.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337232772245932402" border="0" /></a>Et aujourd’hui, le gouvernement Sarkozy lance depuis Paris des Etats-généraux de l’Outre-mer au cours desquels seront dictés des directives que certains élus s’empresseront d’appliquer au doigt et à l’œil. Elus par ailleurs discrédités en Guadeloupe, par leurs comportements complices avec l’ordre gouvernemental.<br /><br />Le LKP, véritable initiateur des Etats-généraux qui ont débutés le 5 Décembre 2008, refuse d’être la caution sociale, économique, politique et culturelle du Gouverneur Sarkozy et de ses relais en Guadeloupe. YO JA DESIDE BITEN A YO<span style="font-weight: bold; font-style: italic;">(4).</span> Véritables représentants du peuple guadeloupéen, ils ne se contentent pas des restes d’un repas généreusement resservis par le Maitre de Case, mais qui ne conviendra jamais à l’estomac des peuples. Exiger le respect des accords BINO dans leur ensemble est un devoir pour tout guadeloupéen, ainsi que pour l’ensemble de la classe ouvrière. Ce que le patronat retire du panier des uns, il le retirera du panier des autres … Si ce n’est déjà fait et si nous n’y prenons pas garde.<br /><br /><div style="text-align: right; font-style: italic; font-weight: bold;">Mariam SERI SIDIBE<br /></div><br />(1) Jacques Bino : syndicaliste guadeloupéen, membre de la CGTG et du LKP, abattu par balle le 17 février 2009 alors qu’il revenait d’un meeting du LKP.<br />(2) Article 5 – Clause de convertibilité : « Au terme du délai des aides de l’Etat (36 mois) et des collectivités (12 mois), l’augmentation de salaire de 200 € nets est intégrée dans la rémunération des salariés à la charge de l’employeur sans préjudice d’éventuelles exonération. »<br />(3) Préambule des accords : « Considérant que la situation économique et sociale actuelle existant en Guadeloupe résulte de la pérennisation de l’économie de plantation, considérant que cette économie s’appuie sur des rentes de situation de monopole, des abus de positions dominantes qui génèrent des injustices. Considérant que ces injustices touchent aussi bien les travailleurs que les acteurs économiques endogènes, considérant que ce sont autant d’obstacles au développement économique endogène et à l’épanouissement social, Considérant la nécessité de faire tomber tous ces obstacles en instaurant un ordre économique nouveau prônant une revalorisation du travail de chacun (chefs d’entreprises et salariés) et promouvant de nouveaux rapports sociaux. Considérant que les parties conviennent à ce titre de la nécessité d’une revalorisation substantielle du pouvoir d’achat par un relèvement des bas salaires selon les modalités qui suivent ».<br />(4) Traduction : « Ils ont déjà tout décidé à notre place ».</div>Selloumahttp://www.blogger.com/profile/02808445013125423894noreply@blogger.com