10 ans d'impunité dansl'Affaire Norbert ZONGO !
AMPLIFIONS EN FRANCE LA SOLIDARITE
AMPLIFIONS EN FRANCE LA SOLIDARITE
AVEC LES LUTTES CONTRE L'IMPUNITE, LA VIE CHERE
ET POUR UNE VERITABLE DEMOCRATIE AU BURKINA FASO !
Le 17 Novembre dernier, nous étions des dizaines de manifestants sur le parvis des droits de l'Homme à Paris pour protester contre l'accueil réservé par Nicolas Sarkozy au dictateur Blaise Compaoré. A cette occasion, la lettre de Mariam Sankara, veuve de Thomas Sankara, interpellant le président français sur cette énième caution françafricaine du pouvoir de Ouagadougou a été rendue publique. De même qu'ont été rappelées les nombreuses forfaitures de la justice et des autorités politiques burkinabé dans l'Affaire Norbert Zongo (ordonnance de non lieu du 18 juillet 2006, récompenses politiques accordées aux dignitaires du régime ayant oeuvré pour enterrer le dossier, etc). Dans nos slogans et nos interventions , nous n'avons pas manqué de stigmatiser et de condamnerla connivence et la communauté d'intérêts des pouvoirs publics français avec les dictatures africaines ainsi que les nombreux crimes économiques et de sang perpétrés tout au long de ses vingt ans de règne par le commanditaire et le bénéficiaire direct de l'assassinat du président Thomas Sankara .Quelques jours plus tard, le régime burkinabé par la voix de son Premier Ministre Tertius Zongo, a tenté, sur une radio internationale, de défendre ses nombreux crimes commis au Burkina et dans différentes zones de conflit en Afrique, en servant à l'opinion publique un tissu de lieux communs teintés de mépris et d'arrogance. Le double objectif de cette opération de communication visait, d'une part, la banalisation du lourd passif de Blaise Compaoré dans la violation constante et massive des droits humains et, d'autre part, la décrédibilisation du combat de nombreuses familles et des démocrates Burkinabé qui exigent, dans un élan unitaire exemplaire, la vérité et la justice pour le journaliste Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune, assassinés le 13 décembre 1998, pour Thomas Sankara, Dabo Boukari et pour toutes les victimes des crimes du régime Compaoré, restés impunis. Dans cette interview, Tertius Zongo atenté par ailleurs de minimiser la vigueur et la portée des luttes populaires contre la vie chère et les crimes économiques qui se développent dans le pays : les émeutes de la faim de février 2008, les luttes estudiantines de mai et juin 2008 sur le campus de Ouagadougou, les grèves massives de la Coalition nationale contre la vie chère, etc.Forts du soutien que vient de leur renouveler l'impérialisme français àl'occasion de leurs récents séjours en France, Blaise Compaoré et son Premier Ministre sont répartis rassérénés et encore plus déterminés à poursuivre leur gestion liberticide du pouvoir au Burkina Faso et leursmissions de serviteurs néocoloniaux en Afrique de l'Ouest.C'est pourquoi, nos Organisations, déterminées à amplifier leurs actions de solidarité avec le peuple burkinabé, appellent leurs militants et l'opinion démocratique à manifester dans l'unité :
• Leur dénonciation du soutien multiforme qu'apportent Nicolas Sarkozy et le réseau françafricain au régime criminel de Blaise Compaoré,
• Leur soutien aux démocrates Burkinabé, aujourd'hui engagés dans de grandes mobilisations populaires commémoratives de l'odieux assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune le 13 décembre 1998, mobilisations qui s'inscrivent dans un vaste front de luttes syndicales, sociales et politiques contre l'impunité, la vie chère etpourune véritable démocratie au Burkina ;
• Leur exigence de vérité et de justice pour tous les crimes économiqueset de sang commis par le régime de Blaise Compaoré.
TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT DU SAMEDI 13 DECEMBRE 2008 DEVANT L'AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS !
Rendez-vous à la Place de l'Eglise à 15h . Métro : Saint Philippe du Roule.
Contacts : 06 29 46 44 37 / 06 63 97 46 90
Contacts : 06 29 46 44 37 / 06 63 97 46 90