Le 27 mars, les salariés de Total-Burkina ont observé un sit-in de 5 heures pour protester contre les discriminations entre salariés français et burkinabé (les premiers seulement ayant droit à un accord d’entreprise imposé par le code du travail français) et exiger des augmentations de salaires promises et jamais tenues. A la suite de cette action, le directeur général de Total a tout simplement promis de « tout faire » pour se débarrasser des délégués du personnel et a entamé une procédure de licenciement.