Plus d’une dizaine de pays africains vont connaître des élections présidentielles en 2009 et 2010, parmi lesquels l’Angola, la Mauritanie, le Congo-Brazzaville la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Tchad, le Burkina Faso, etc. Certes, les situations de ces pays sont bien différentes.
En Mauritanie, ce sont les auteurs du coup d’Etat qui organisent les élections, mais aussi la répression pour museler une opposition qui boycotte cette mascarade électorale dont le seul but est de donner à la communauté internationale un vernis présentable des putschistes. Au Burkina Faso, l’opposition forte et combative se place déjà sur la ligne de départ pour l’échéance de 2010. Elle dénonce déjà des listes électorales truquées qui sont faites par et pour le pouvoir en place. Quant au Tchad, personne ne s’attend à un quelconque semblant de démocratie de la part de Deby qui a été sauvé, in extremis, par l’armée française et qui a profité des attaques des rebelles venant du Soudan pour faire arrêter et assassiner l'un des principaux opposants, Ibni Oumar Saleh.
Cependant, ces élections ont des points communs. Elles représentent pour les peuples une échéance dans leur lutte continue pour une véritable démocratie dans leur pays. Pour l’impérialisme français, le challenge est évidemment tout autre: il est de pérenniser la stabilité de régimes corrompus qui n’hésitent pas à offrir les richesses de leurs pays aux grandes multinationales, en premier lieu françaises, pour qu’elles engrangent des profits.
En France, le pouvoir s’accommode fort bien des dictatures. Très indulgent avec Faure Gnassingbé au Togo, qui a écrasé dans le sang les opposants à son coup d’Etat; fort accommodant avec la junte putschiste en Mauritanie où Sarkozy, comme pour les grèves en France contre sa politique, n’a pas aperçu la moindre manifestation d’opposition pour défendre la démocratie et bien compréhensif; enfin, avec l’auteur du coup de force Rajoelina, lui offrant même gite et couvert à l’ambassade de France, contre Ravalomanana dont les préférences Anglo-Saxonnes étaient mal vues par l’Elysée.
C’est dans ce cadre qu’un collectif s’est formé sur Paris, à l’appel de plusieurs associations dont Survie et le CEDETIM. Son but : promouvoir une vigilance afin que les élections soient réellement transparentes et sincères, être capable de relayer les informations en France et d’offrir un cadre de solidarité avec les luttes sur le continent africain. Notre parti s’est investi dans ce collectif car c’est bien la classe dirigeante française qui n’a eu de cesse, depuis les proclamations des indépendances des pays africains, de fomenter les coups tordus contre les peuples, les trucages d’élections faisant partie de leur sinistre panoplie. Cette dimension internationaliste est une donnée essentielle de l’activité du NPA, car être anticapitaliste c’est comprendre que le Capital ne se nourrit pas seulement de l’exploitation des travailleurs en France, il se nourrit également de l’exploitation des richesses et des peuples des pays dominés. C’est pour cela que nous favoriserons les convergences des luttes contre le capital et pour les peuples au-delà des frontières.
En Mauritanie, ce sont les auteurs du coup d’Etat qui organisent les élections, mais aussi la répression pour museler une opposition qui boycotte cette mascarade électorale dont le seul but est de donner à la communauté internationale un vernis présentable des putschistes. Au Burkina Faso, l’opposition forte et combative se place déjà sur la ligne de départ pour l’échéance de 2010. Elle dénonce déjà des listes électorales truquées qui sont faites par et pour le pouvoir en place. Quant au Tchad, personne ne s’attend à un quelconque semblant de démocratie de la part de Deby qui a été sauvé, in extremis, par l’armée française et qui a profité des attaques des rebelles venant du Soudan pour faire arrêter et assassiner l'un des principaux opposants, Ibni Oumar Saleh.
Cependant, ces élections ont des points communs. Elles représentent pour les peuples une échéance dans leur lutte continue pour une véritable démocratie dans leur pays. Pour l’impérialisme français, le challenge est évidemment tout autre: il est de pérenniser la stabilité de régimes corrompus qui n’hésitent pas à offrir les richesses de leurs pays aux grandes multinationales, en premier lieu françaises, pour qu’elles engrangent des profits.
En France, le pouvoir s’accommode fort bien des dictatures. Très indulgent avec Faure Gnassingbé au Togo, qui a écrasé dans le sang les opposants à son coup d’Etat; fort accommodant avec la junte putschiste en Mauritanie où Sarkozy, comme pour les grèves en France contre sa politique, n’a pas aperçu la moindre manifestation d’opposition pour défendre la démocratie et bien compréhensif; enfin, avec l’auteur du coup de force Rajoelina, lui offrant même gite et couvert à l’ambassade de France, contre Ravalomanana dont les préférences Anglo-Saxonnes étaient mal vues par l’Elysée.
C’est dans ce cadre qu’un collectif s’est formé sur Paris, à l’appel de plusieurs associations dont Survie et le CEDETIM. Son but : promouvoir une vigilance afin que les élections soient réellement transparentes et sincères, être capable de relayer les informations en France et d’offrir un cadre de solidarité avec les luttes sur le continent africain. Notre parti s’est investi dans ce collectif car c’est bien la classe dirigeante française qui n’a eu de cesse, depuis les proclamations des indépendances des pays africains, de fomenter les coups tordus contre les peuples, les trucages d’élections faisant partie de leur sinistre panoplie. Cette dimension internationaliste est une donnée essentielle de l’activité du NPA, car être anticapitaliste c’est comprendre que le Capital ne se nourrit pas seulement de l’exploitation des travailleurs en France, il se nourrit également de l’exploitation des richesses et des peuples des pays dominés. C’est pour cela que nous favoriserons les convergences des luttes contre le capital et pour les peuples au-delà des frontières.
Paul Martial