Hommage aux défenseurs des droits socio-professionnels, aux syndicats (CGT, CFDT, FSU, Solidaires...) Par l’Association des Maliens Expulsés (AME, site : expulsesmaliens.org), Bamako, 01/05/08.
1er Mai ; jour de souvenir, jour d’actions, jour de revendications. Un jour pour parler de travailleurs immigrés et de l’engagement de travailleurs nationaux à leurs cotés dans la lutte ouvrière et sociale. Nous sommes à cette date mémorable du 1er Mai : fête du travail avec des sans papiers travailleurs. Oui ; fête des travailleurs mais dans la souvenance historique et l’éclairage du présent. Oui dans ce souvenir des engagements et actions entrepris par ces vaillants travailleurs de Chicago dont la détermination et la noblesse à donner lieu au fléchissement du puissant patronat des usines et autres entrepôts. (…). « Revendiquer quelque chose et être déterminé pour obtenir mieux ». Cette capacité (ce droit) de se réunir et/ou de s’unir à d’autres afin de peser dans la balance des négociations des droits socio professionnelles face au patronat. (…)
Nous tous travailleurs, immigrés ou nationaux avons a cœur de gagner le pari de l’épanouissement. Nous travaillons ensemble donc nous luttons ensemble. Nous sommes des voix donc nous avons du poids.
Au delà du syndicalisme c’est la volonté des uns et des autres de dire non et d’agir pour changer le « désordre des choses » institué par les politiques, volonté instaurée par « la force des choses »
L’AME (association malienne des expulsés) et son collectif de soutien félicite et encourage les camarades Jean Claude AMARA (Dd!!), Raymond Chauveau (CGT) et Tous ces milliers de bonnes volontés engagés au soutien et à la défense des travailleurs en situation de précarité particulière. (…) La volonté des grévistes de tenir le coup n’a d’égale que la détermination et l’engagement des collègues et accompagnateurs syndicaux et sociaux; mais plus largement encore l’implication nouvelle des « bons » patrons et autres responsables locaux dans la gestion et la recherche de solutions à ce problème socio-économique.
Qui aura intérêt à faire perdurer de telles situations? Quelles sont les mesures à prendre pour harmoniser les droits (…) des travailleurs migrants afin qu’ils bénéficient des mêmes allocations que leurs collègues nationaux sachant qu’ils ont les mêmes temps de travail ? Quelles sont les dispositions à prendre pour les expulsés (…) sachant que parmi ceux-là se trouvent des travailleurs qui ont cotisé pour plus de 4 à 10 ans à la (…) sécurité sociale française, ont payé des impôts régulièrement ? Quelles perspectives pour ceux-là expulsés qui ont laissé femme et enfant(s) pour plus de 02 ans dans le pays d’accueil. Les conséquences de ces brisures de vies, (…) pèsent lourdement. Sur le devenir individuel, familial, communautaire en un mot sur la participation même et la capitalisation du travailleur immigré dans le pays d’accueil comme dans le pays (de retour) d’origine. La seule signature par la France de la Convention Internationale sur le Droit des Travailleurs Migrants et de leurs Famille nous épargnera des morts tragiques, des retours musclés, des scènes horribles des centres de rétention sans compter les courses poursuites dans les rues. L’AME a officiellement demandé aux autorités Maliennes et Françaises d’introduire l’externalité des droits sociaux des travailleurs migrants dans les termes de discussions en Commission Mixte Franco-Malienne dont la prochaine tenue est prévue dans 02 mois à Bamako. Non à l’expulsion ; Oui à la régularisation des travailleurs sans papiers. Pour le bon droit et la bonne justice égale pour tous.
Nous tous travailleurs, immigrés ou nationaux avons a cœur de gagner le pari de l’épanouissement. Nous travaillons ensemble donc nous luttons ensemble. Nous sommes des voix donc nous avons du poids.
Au delà du syndicalisme c’est la volonté des uns et des autres de dire non et d’agir pour changer le « désordre des choses » institué par les politiques, volonté instaurée par « la force des choses »
L’AME (association malienne des expulsés) et son collectif de soutien félicite et encourage les camarades Jean Claude AMARA (Dd!!), Raymond Chauveau (CGT) et Tous ces milliers de bonnes volontés engagés au soutien et à la défense des travailleurs en situation de précarité particulière. (…) La volonté des grévistes de tenir le coup n’a d’égale que la détermination et l’engagement des collègues et accompagnateurs syndicaux et sociaux; mais plus largement encore l’implication nouvelle des « bons » patrons et autres responsables locaux dans la gestion et la recherche de solutions à ce problème socio-économique.
Qui aura intérêt à faire perdurer de telles situations? Quelles sont les mesures à prendre pour harmoniser les droits (…) des travailleurs migrants afin qu’ils bénéficient des mêmes allocations que leurs collègues nationaux sachant qu’ils ont les mêmes temps de travail ? Quelles sont les dispositions à prendre pour les expulsés (…) sachant que parmi ceux-là se trouvent des travailleurs qui ont cotisé pour plus de 4 à 10 ans à la (…) sécurité sociale française, ont payé des impôts régulièrement ? Quelles perspectives pour ceux-là expulsés qui ont laissé femme et enfant(s) pour plus de 02 ans dans le pays d’accueil. Les conséquences de ces brisures de vies, (…) pèsent lourdement. Sur le devenir individuel, familial, communautaire en un mot sur la participation même et la capitalisation du travailleur immigré dans le pays d’accueil comme dans le pays (de retour) d’origine. La seule signature par la France de la Convention Internationale sur le Droit des Travailleurs Migrants et de leurs Famille nous épargnera des morts tragiques, des retours musclés, des scènes horribles des centres de rétention sans compter les courses poursuites dans les rues. L’AME a officiellement demandé aux autorités Maliennes et Françaises d’introduire l’externalité des droits sociaux des travailleurs migrants dans les termes de discussions en Commission Mixte Franco-Malienne dont la prochaine tenue est prévue dans 02 mois à Bamako. Non à l’expulsion ; Oui à la régularisation des travailleurs sans papiers. Pour le bon droit et la bonne justice égale pour tous.
Ousmane DIARRA, président de l’AME